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Le guide de certains ? le profit !

Alors que d'autres s'épuisent à longueur d'année pour enrayer et éliminer le fléau. .

.Terrible poison, l'amiante reste largement utilisé dans le monde 

- La guerre secrète des marchands d'amiante

Et en Algérie: 953 tonnes d’amiante générées annuellement à Oran

Une quantité de 953 tonnes d’amiante, considérée comme déchets spéciaux dangereux (DSD), est générée annuellement au niveau de la wilaya d’Oran, relève-t-on dans une étude sur les déchets spéciaux et déchets spéciaux dangereux commandée par la direction de l’environnement  locale.

La production d’amiante ciment est inexistante en Algérie, depuis des années, avec la fermeture des usines spécialisées dans ce créneau, à commencer par l'usine de Gué de Constantine (Alger) en 1998, suivie de celles implantées à Mascara, Skikda, Bordj Bou Arréridj et Meftah.

L'utilisation même d'amiante est proscrite depuis la décision prise par le gouvernement, en octobre 2009, d'interdire la fabrication, l'importation et la commercialisation de tout type de fibre d'amiante et des produits qui en contiennent.

Les déchets d’amiante existant au niveau de la wilaya d’Oran proviennent principalement des travaux de réhabilitation et de démolition dans le secteur du bâtiment et travaux publics, précise-t-on dans cette étude.

Il existe trois types de déchets contenant de l’amiante. Il s’agit de déchets de matériaux en amiante-ciment (plaques, ardoises, produits plans, tuyaux, canalisations), des déchets de matériels et d’équipement (équipement de protection individuelle, filtres) et enfin des déchets de nettoyage (débris et poussière).

En Algérie, en l’absence d’installation d’élimination des déchets spéciaux dangereux (classe1), il est recommandé le recours au stockage sécurisé dans des locaux réservés et aménagés de manière spécifique pour recevoir l’amiante, préconise-t-on dans cette même étude.

Les nuisances de l'amiante résident dans ses fibres. Le danger vient des poussières d'amiante quand elles sont inhalées, surtout en ambiance de travail. Elles peuvent pénétrer de façon profonde dans le système respiratoire pour atteindre les bronches et elles restent prisonnières des alvéoles pulmonaires ou de la plèvre. Elles entraîneront, bien plus tard, des cancers pulmonaires et de la plèvre, des fibroses pulmonaires, des plaques pleurales. Ces maladies n'apparaissent que vingt, trente, voire quarante ans après l'exposition.

L’amiante a été utilisée pour ses qualités protectrices contre la chaleur et le bruit, elle est néanmoins

Pour terminer sur une note un peu plus optimiste: Des avancées tout de même à annoncer

L'amiante mis à l'index au Brésils dangereuse pour la santé lorsque ses fibres, en suspension dans l’air, sont respirées

Le Tribunal suprême a approuvé, finalement, l'interdiction de l'amiante à São Paulo.

Le Brésil est le premier pays qui interdit l'extraction, la vente et l'usage de l'amiante chrysotile alors que le pays dispose encore d'une mine en pleine activité », se réjouit Fernanda Giannasi, la présidente de l'Association des victimes de l'amiante, au terme d'un jugement « confus », selon elle.

Confus, parce que la procédure à propos de cette fibre utilisée pendant des années dans la construction et dans de nombreux domaines industriels, mais jugée cancérigène, a été entamée il y a près de vingt ans et qu'elle a connu un rebondissement de dernière heure la semaine dernière.. .
Une majorité toutefois insuffisante pour déclarer cette loi anticonstitutionnelle, selon les règles du Tribunal fédéral suprême (STF, la cour suprême). Pourtant, dans l'après-midi, les juges ont approuvé, lors d'une nouvelle audience, l'interdiction de l'amiante à São Paulo, l'Etat le plus industriel du Brésil. Et en marge de cette session, ils sont aussi revenus, à la majorité qualifiée, sur la décision prise le matin même, en déclarant inconstitutionnelles la production et la vente de l'amiante, a confirmé un porte-parole du Tribunal.
Toutefois , les industriels sont sur la défensive

Il subsiste un certain «  vide juridique », reconnaît la présidente du STF, Carmen Lúcia Antunes Rocha, dans le cas de certains Etats qui ne disposent pas de lois spécifiques sur la question. Autrement dit : de nouveaux rebondissements ne sont pas à exclure. Mais certains membres du STF sont catégoriques : « La conséquence pratique de cette décision est que l'amiante est banni sous toutes ses formes », affirme José Antonio Dias Toffoli.

Une victoire à l'arraché pour les adversaires de l'amiante, mais qui place une nouvelle fois les industriels sur la défensive. Eternit, qui exploite une mine de chrysotile dans le centre du Brésil, vient en effet d'être condamné en première instance à payer une amende de 500 millions de reals (environ 135 millions d'euros) pour dommages et intérêts. De plus en plus indésirable en raison de ses graves conséquences sur la santé, l'amiante a déjà été banni dans plus d'une cinquantaine de pays, notamment au sein de l'Union européenne. Saint-Gobain, qui contrôlait la mine brésilienne en association avec Eternit, s'est retiré du marché à la fin des années 1990. Et a sans doute fait l'économie d'une belle polémique. . .

 

 

 

 

 

 

Tag(s) : #INTERNATIONAL
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