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27 May

Les Brèves de la Cavam 2019 n°40

Publié par le blog de la cavam 2019 n° 40  - Catégories :  #prevention

 

Dans ces Brèves. . .

Cela fait des décennies que ça dure. Avec l'amiante, une éclaircie cache toujours des nuages.

Dans cet article:

-la dénonciation d'une politique ou d' actions irresponsables, 

- la démonstration de ce qui peut se faire, si l'on y met la volonté et les moyens. . . 

La dénonciation d'une politique ou d' actions irresponsables et punissables

Scandale de l’amiante sur les îles de Loire : que faire des déchets ? 
Il y en a 20 000 tonnes sur l’Île aux Vaches.

Il y a quelques semaines, une action en justice a été engagée à cause de travaux menés de 2009 à 2012 sur l’Île Aucard et l’Île aux Vaches, au milieu de la Loire. Les installations datent des années 60 et sont amiantées. C’était connu. Sauf que les agents des eaux qui sont intervenus l’ont fait sans protection. Au moins un a développé un cancer à cause de l’exposition à ce produit dangereux, il y a des suspiçions pour un autre agent et au total ce sont 8 personnes qui sont potentiellement concernées. Un scandale environemental que les juges ont pour mission d’élucider pour en déterminer la responsabilité.

Sans attendre le verdict, il faut agir sur le terrain pour éviter d’autres expositions. La zone amiantée a été interdite au public avec des grillages et des panneaux posés dès le 9 avril. Se pose maintenant la question du traitement des terrains. L’agglomération étudie le sujet et son président Philippe Briand a fait un point lundi soir lors d’une séance du conseil métropolitain.

L’élu a indiqué avoir échangé des courriers avec la préfecture sur le sujet. En plus de l’interdiction des zones contaminées au public, un empoussièrement est prévu tous les mois pour voir si l'amiante se diffuse dans l'air (pour l'instant ce n'est pas le cas). En parallèle, un premier devis a été demandé pour évacuer les déchets sur l’Île Aucard, à priori la plus facile à traiter selon Philippe Briand. La somme est estimée à 900 000€, mais le conseil métropolitain a programmé jusqu’à 2 millions d’euros pour l’ensemble du processus.

Pour l’Île aux Vaches, la situation risque d’être plus compliquée selon le président de Tours Métropole : « on se pose la question d’enlever ou pas parce qu’on ne sait pas bien où mettre les déchets. Ils sont mélangés à la terre et le volume est considérable : 20 000 tonnes. » D’après Philippe Briand il y a plusieurs scénarios : enlever les déchets sur 50cm et laisser le reste enfoui, voire ne rien toucher. « On nous dit que l’amiante dans l’eau ne pose pas de difficulté. Je n’ai pas d’avis. On a tellement dit souvent qu’il n’y avait pas de difficulté avant de se réveiller avec des soucis sanitaires qu’il faut être prudent » a poursuivi celui qui est aussi maire de Saint-Cyr-sur-Loire

Dans tous les cas, quelque soit le scénario retenu par l’agglo, l’Etat aura son mot à dire sur la méthode. Le coût prévisionnel est lui plus élevé que l’Île Aucard : entre 12 et 20 millions d’euros. Et on prétend que la prévention coûte cher. . .

Heureusement nous avons aussi la démonstration de ce que l'on peut faire si l'on y met la VOLONTE POLITIQUE ET LES MOYENS: Publié le 24 Mai 19 à 11:35

  • Quimper. Un nouveau dispositif de collecte de l’amiante

    A partir du 6 juillet, les déchets d'amiante seront collectés le premier samedi du mois, sur le site de l'entreprise Lepape, à Pluguffan.

 

Est Républicain: Pontarlier - Environnement
Amiante : 32 tonnes déjà collectées par Préval

Depuis sa mise en service en 2017, Préval Haut-Doubs a récolté la bagatelle de 32 tonnes d’amiante auprès des particuliers. Un total remarquable, qui devrait selon toute vraisemblance être appelé à augmenter à l’avenir, la demande ne cessant d’augmenter.

Deux collectes organisées en 2017 ; trois en 2018 et bientôt deux autres pour 2019. « Mais on terminera sans doute l’année à trois, voire quatre. Au moins… », se réjouit Vincent Gagelin. La collecte d’amiante auprès des particuliers est assurément une affaire en plein essor. Un service, offert par Préval pour les habitants du territoire, qui prend ne cesse de se développer. Et pour cause. Depuis la mise en route de ce service, 32 tonnes d’amiante ont été ainsi collectées, « au cas par cas », précise Sandra Pestelard. 32 tonnes qui ne sont déjà pas parties dans la nature…

Rappelons que l’amiante n’est aucunement accepté dans les déchèteries de la région. Et que jusqu’à 2017, les particuliers n’avaient d’autre choix que de faire appel à un prestataire privé pour s’en débarrasser. Depuis deux ans maintenant, de plus en plus de particuliers se tournent vers Préval Haut-Doubs, dont le cahier des charges est on en peut plus clair, les quantités collectées ne devant pas dépasser 25 m² de couverture (plaques, bardages…), 10 m linéaires de canalisations, 40 m² de dalles (de sol ou de murs) ou 6 unités de bacs horticoles.

D’abord un rendez-vous

Au-delà de ces quantités, les deux responsables du traitement de l’amiante à Préval orienteront à nouveau les particuliers vers des entreprises spécialisées. « Ces dossiers concernent encore environ un tiers des demandes qui nous sont faites », précise Sandra Pestelard. Pour les autres, la démarche à suivre est simple. « Nous invitons les particuliers à prendre contact dans un premier temps avec nous, afin de remplir un dossier qui va conditionner toute la suite », esquisse Vincent Gagelin. Ces dossiers permettent à Préval d’optimiser et de déterminer les points de co

Une collecte hors déchèterie

Entre-temps, un ÉPI (Équipement de Protection Individualisée) est adressé à chaque personne présentant un dossier. Viendra ensuite le moment de la collecte, lequel ne peut en aucun cas s’effectuer dans l’enceinte d’une déchèterie, et c’est bien pour cela qu’il est demandé aux particuliers qui font la demande de collecte de bien respecter l’heure et l’endroit qui leur sont alloués. Ensuite… bon débarras !

 

 

 

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Cavam : Coordination des associations de défense des victimes de l'amiante et des des maladies dues au travail