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02 Jun

Pendant ce temps là, IL FAUT LE SAVOIR

Publié par le blog de la cavam  - Catégories :  #INTERNATIONAL, #présence d'amiante

Il y en a qui se battent sans relâche, pour la santé et la planète,  et d'autres entretiennent l'empoisonnement collectif voir aussi l'article du 6 mai 2017 "Eradication de l'amiante dans le monde" catègorie International 

29 mai 2017

Convention de Rotterdam : l'amiante chrysotile bloqué pour la sixième fois
La lutte pour imposer des restrictions commerciales à l'amiante chrysotile devra se poursuivre encore au moins deux années de plus. Pour la sixième fois consécutive, une poignée de pays a bloqué l'inclusion du minéral cancérogène dans la liste des substances dangereuses de la Convention de Rotterdam (annexe III). Les produits chimiques figurant sur cette liste sont soumis à des restrictions qui empêchent l'exportation d'un produit sans le consentement préalable du pays importateur.

Les représentants de 157 pays se sont réunis à Genève pour la huitième réunion de la Conférence des Parties à la Convention de Rotterdam. Ce rendez-vous bisannuel s'est clôturé le 5 mai dernier.

Malgré une très large majorité d’Etats favorables à l’inclusion du chrysotile - ou amiante blanc – dans la liste, sept pays - la Russie, le Kazakhstan, le Zimbabwe, l'Inde, le Kirghizistan, la Biélorussie et la Syrie – ont fait barrage.

Plus de 100 000 personnes meurent chaque année de problèmes de santé liés à l'amiante.

Depuis plus d'une décennie, un petit groupe de pays bloque systématiquement les démarches du reste du monde afin d’imposer une réglementation plus stricte sur l'exportation du chrysotile, le type d'amiante le plus courant et le seul à ne pas encore figurer sur la liste.

La Russie, le plus grand producteur mondial d'amiante, mène la fronde. La production d'amiante en Russie a atteint 1,1 million de tonnes en 2016 et est en augmentation depuis 2010.

Les représentants de l'Union européenne, de l'Australie et d'autres pays se sont inquiétés des procédures de vote « archaïques » liées à l’inscription de substances dangereuses à l’annexe III de la Convention, arguant qu’elles mettent en danger des millions de personnes qui continuent à être inutilement exposées à l’amiante.

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Cavam : Coordination des associations de défense des victimes de l'amiante et des des maladies dues au travail