Anxiété : Encore une bataille à gagner
Anxiété : encore une bataille à gagner à Dunkerque
Encore une bataille à gagner pour les victimes de l’amiante.
Le dossier de l’utilisation de l’amiante dans le Dunkerquois n’est pas terminé, il est loin de l’être. Ce vendredi après-midi, 210 dossiers de préjudice d’anxiété vont enfin passer devant le Tribunal, ceux de l’ancienne usine des Dunes, Creusot-Loire, aujourd’hui Ascometal et Valdunes, à Leffrinckoucke.
210 salariés qui ont travaillé là-bas au contact de ce poison des années 60 jusque dans les années 90. Pour rappel, le préjudice d’anxiété, c’est une épée de Damoclès au-dessus de leur tête. Ils ne sont pas malades mais ils savent qu’un jour ils le seront. Ils espèrent donc une indemnité mais surtout une reconnaissance.
Ils seront soutenus par de nombreux collègues. Claude Tange, président de l’ADVASUD, qui aide les victimes de l’amiante
" On soutient les collègues comme on l'a toujours fait à l'association. ..
On a écrit à la sous- préfecture pour avoir l'autorisation de manifester et de se rassembler devant le tribunal : distribution de tract pour faire connaître le problème, avec drapeaux et banderoles. . .
On croit que l'amiante c'est terminé, c'est faux à Dunkerque on en trouve dans tous les bâtiments administratifs : école, lycée, salles de sport. . . C'est loin d'être terminé ! "