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Les Brèves n° 58

Dans ces Brèves n° 58 nous allons aborder

1/ Information de caractère général

Les victimes de l'amiante pensent aussi . . .

 

2/ La vie des Associations et des Régions

 - Lunéville première

-  Assemblée Générale de l'AVAPA

- Si c'était encore nécessaire . . .

- Les Bouches du Rhône passent  à l'attaque

 

Les Victimes de l'amiante pensent aussi à l'accès aux soins pour tous

Extrait de l'Assemblée Générale du CERADER (19 février 2016)

Les Brèves n° 58

Plus de deux cents malades de l'amiante en Bergeracois, et un service pneumologie qui a déserté l'hôpital depuis 2014. Il n'en faut pas plus pour ,provoquer la colère du collectif de de défense des victimes de 1'amiante. ·

Nous avons rencontré les élus locaux ainsi que la directrice de l'hôpital pour les alerter de la situat­ion », indique Jean-Marc Segurel en charge de la prévention au sein du Cerader, « un plateau technique tout neuf est actuellement en chantier, mais pour qui, et pour quoi ? Les besoins des malades ont une réalité. Tous les usagers doivent se mobiliser pour un hôpital digne de ce nom ».

Présent lors de la dernière assemblée générale de l'association, le maire de Bergerac a tenu à donner quelques éléments nouveaux sur ce dossier : « L'hôpital s'efforce de trouver des solutions ». assure Daniel Garrigue, « pour pallier le départ du pneumologue, une décision vient d'ailleurs d 'être prise, elle sera effective à partir de mars. . ..

Le Cerader a réaffirmé sa détermination dans le combat contre l'amiante ll viendra régulièrement pour les consultations ». Le premier magistrat parle d'avancée positive mis en a conscience, « elle ne réglera certainement pas tous les problèmes des malades ». Le président du Cerader ne se leurre d'ailleurs pas sur la question : l'hôpital public ne doit pas devenir un centre de profit », lâche René Vincent, « la santé doit priser, et nous nous battrons pour un hôpital de proximité et non de territoire ». .

Dans la banlieu bordelaise c'est l'hôpital militaire Robert Picqué qui est toujours en cause (voir nos derniers articles)

Les Brèves n° 58

HÔPITAL ROBERT PICQUÉ ARRÊTONS LE MASSACRE L’hôpital Robert Picqué : victime des politiques d’austérité! (extraits du tract)

Austérité oblige, le Ministère de la Défense a engagé un plan de restructuration des 9 Hôpitaux d’instruction des Armées entraînant la disparition de plusieurs établissements ou l’intégration d’une partie de leurs activités dans un établissement public. L’HIA Robert Picqué maintiendra une activité médicale sur des spécialités propres à la traumatologie militaire (Urgences, réanimation, chirurgie…) dans le cadre d’un groupement de moyen sanitaire qui comprendra l’HIA Robert Picqué et l’Hôpital Bagatelle (Hôpital privé à but non lucratif). Projet dit BAHIA.

Ce projet entraîne : - le regroupement sur un site unique des activités de l’ HIA Robert Picqué et de la Maison Protestante Bagatelle, - la suppression de 140 lits, - des suppressions d'emplois, - une offre de soins dégradée. Le projet BAHIA : une impasse Le projet Bahia prévoit le regroupement des activités de l'hôpital militaire et de la clinique Bagatelle sur le site de Bagatelle, qui doit engager des travaux de construction et extension de l’hôpital. Ce projet est une impasse car le site de Bagatelle est enclavé et dispose de peu de foncier. Il est peu commode pour accueillir un service d’urgences dont l’objectif est de recevoir 33000 passages par an. Rien n’est prévu dans ce projet concernant l’héliport actuellement en service à Robert Piqué. Pire, tout laisse à penser que sans la suppression des 140 lits, le projet n’aurait pas pu se réaliser.

Les Brèves n° 58

En clair ce projet ne pourra pas répondre aux besoins de santé de la population (en forte croissance) du sud de la Métropole. Nous refusons ce gâchis ! Exigeons la construction d’un hôpital Public sur le site de Robert Picqué Selon L’ARS (agence régionale de santé d'Aquitaine) le site de Bagatelle a été retenu après le refus du Ministère de la Défense de céder les terrains de Robert Picqué pour accueillir ce nouvel hôpital. Or le site de Robert Picqué réunit toutes les conditions pour accueillir un nouvel hôpital public garantissant des tarifs opposables (sans dépassement d’honoraires) répondant aux besoins de santé du Sud de la Métropole voire au-delà : accessibilité, extension… Le gouvernement doit prendre ses responsabilités et permettre la construction de ce nouvel hôpital public. Ne laissons pas le Ministère de la Défense vendre le site de Robert Pciqué pour renflouer les caisses de Bercy et satisfaire quelques promoteurs immobiliers.. Des témoignages de médecins, d’urgentistes (Samu Pompiers…) d’usagers confirment le rôle essentiel de cet hôpital et la nécessité de développer un Hôpital Public sur ce site.

Près de 5000 girondins ont signé la pétition pour la défense de l’hôpital. et nous pensons que la lettre adressée au Premier Ministre doit être soutenue

Seule la population peut s'opposer à cette fermeture, unie dans la lutte avec les personnels, les médecins, les pompiers, les ambulanciers, les urgentistes, le SAMU. Si nous baissons les bras nous sommes sûrs de perdre notre hôpital. Allo Amiante fait parti du collectif de défense, elle sera présente à 7h00 mardi matin 8 mars, pour rencontrer les usagers et distribuer le tract d'explications.

La Vie des Associations et des Régions

Lunéville première

Les 2 et 3 mars lle siège de l'ADDEVA54 à été le cadre de la première formation CAVAM sur les maladies autres que celles provoquées par l'amiante. Huit adhérents de l'association (4 rompus au suvi des dossiers amiante et 4 salariés du site classé de Baccarat) ont assisté à cette première. A l'ouverture précédent un programme chargé, Georges A a rappelé:

Pourquoi ce stage ?

Nous le savons pour le vivre au quotidien l'amiante est toujours tristement d'actualité. Le dernier rapport de l'InVS (100 000 décès d'ici 2050) nous le rapelle, nous en avons encore pour mongtemps. Mais dans le même temps, le recent compte rendu de la CNAMTS, précise que si 81% des cancers professionnels sont imputables à l'amiante on commence à avoir aussi du recul sur les autres expositions aux agents CMR. Ce rapport indique entre autres que 25% des cancers professionnels " autres" sont la suite d'une exposition aux poussières de bois et que 45% sont des cancers de la la vessie.

Enfin il convient de rappeler que la M de CAVAM marque la volonté de traiter, sans négliger notre vocation première de défenseurs des victimes de l'amiante, les maladies professionnelles conséquence des expositions aux agents CMR.

Cette première s'inscrit pleinement dans les orientions de la CAVAM qui comportent également  la prise en compte de l'éradication de l'amiante. 

Du travail du sérieux mais avec le sourire

Du travail du sérieux mais avec le sourire

La définition de Cancérogènes - Mutagènes et Repro-toxiques, leur repérage, l'étiquetage, la réglementation en vigueur (CLP - REACH - CIRC) ont été abordés dans un premier temps

Les pathologies, le suivi médical, la reconnaissance, un retour sur ses EFR, le tout ponctués d'exercices pratiques, ont largement "occupé" les auditeurs.

Dans un climat convivial et de bonne humeur, le sérieux des stagiaires est a souligner. Tous ont apprécié les supports fournis  et jugé cette formation équilibrée, utile et enrichissante.

L'espérience de cette première formation permettra d'apporter les petits ajustements toujours utiles pour les prochanes interventions du genre.

Il est à noter également la très bonne organisation pratique de ces deux journées qui est toujours un point important dans ce genre de manifestation?

 

Assemblée Générale de l'AVAPA

Les Brèves n° 58

l’Avapa en AG.

L’Association des victimes de l’amiante en pays d’Arles (Avapa) avait convoqué ses quelque 315 adhérents, hier, à la bourse du travail d’Arles. L’occasion de faire le point sur les dossiers en cours (CMP, Fibre Excellence...) et surtout d’informer sur les dernières décisions prises par la Cour de cassation qui pourraient limiter, voire empêcher, l’indemnisation des salariés victimes d’un préjudice d’anxiété après leur exposition à l’amiante.

L’ensemble des associations de la région Paca doivent se retrouver à Martigues pour évoquer ce dossier et les suites à donner..

SI c'était encore nécessaire de le rappeler, les tribunaux durcissent le ton !

Le rendu de l'audience du 2 février 2016 de la Cour d'appel de Bordeaux, le confirme.

Un rendu mi-figue mi -raisin comme on dit, rapporte le porte parole du Cérader 24.. Le niveau des indemnités accordées par le juge du fond porté à  7000 euros alors qu'aux prud'hommes les montants variaient de 5 à 12000 euros, démontrent la tendance générale maintefois dénoncée ces derniers mois.

Un point positif toutefois, le maintien d'un niveau d'indemnisation identique pour tous les dossiers. Non seulement il a été obtenu à l'inverse de la première instance mais aussi clairement démontré dans le rendu. 

"Nous n'engageons pas ces procédurent pour chercher l'aumone, précise t'il, mais pour obtenir réparation d'un préjudice réellement subi, qui peut nous conduire à être malade comme cela est déjà le cas pour plusieurs de nos 220 amis qui ont déjà déposé leur dossier d'anxiété.

Dans les Bouches du Rhône également 

la riposte s'impose et se prépare

Les association du SE préparent la riposte
Les association du SE préparent la riposte

Toutes les associations de défense des victimes de maladies professionnelles des Bouches-du-Rhône se sont réunies vendredi 26 février à Martigues et se préparent à agir suite aux récentes décisions des tribunaux, qu'elles estiment "hostiles" et "catastrophiques". Une décision "choquante", qui "maltraite" les victimes de l'amiante. Sylvie Topaloff, avocate au Barreau de Paris ne mâche pas ses mots au moment de commenter le délibéré rendu le 3 février par la Cour d'Appel d'Aix-en-Provence. "Elle a considéré que les victimes de l'amiante n'avait pas droit à indemnisation alors que la faute inexcusable de l'employeur est retenue", explique-t-elle. "C'est une décision catastrophique unique en France", déclare pour sa part Houssine Rehabi, administrateur de l'ADEVIMAP*. "Il faut éviter à tout prix que cela fasse jurisprudence et les autres Tribunaux des Affaires de Sécurité Sociale prenne exemple sur ce qu'il se passe à Marseille". Et si, évidemment, les associations accompagnent les victimes dans leur pourvoi en Cassation, elles n'attendront pas les 18 mois nécessaires au jugement pour se faire entendre. "Nous avons d'ores et déjà prévu d'organiser deux manifestations", poursuit Houssine Rehabi. "Une à Digne-les-Bains le 22 mars, et une autre à Aix-en-Provence le 17 avril. nous appelons toutes les associations, leurs adhérents et les sympathisants à nous rejoindre, car si cette décision fait jurisprudence plus aucune maladie professionnelle ne risque d'être indemnisée

Etaient présentes : L’ADEVIMAP/Martigues, Amiante/cheminots Marseille, CAPER 04, CENTAURE, CAPS 84, ASAVA, AVAPA/Arles, ADEVA Gard Rhodanien, Pole amiante mutuelle Marseille, USTM/CGT13

Devant la gravité de la situation marquée par : - Des « fautes inexcusables » mettant en évidence la responsabilité de certains employeurs dans l’empoisonnement des victimes, jusqu’ici reconnues par des juridictions de la région, ET remises en cause maintenant par ces mêmes juridictions ! - Des baisses spectaculaires du montant des indemnités allouées aux victimes de l’amiante, avec comme point d’orgue, la décision du 3 février de la cour d’appel d’AIX qui confirme un jugement prononcé par le TASS de MARSEILLE, à savoir : Aucune indemnité allouée à une victime de plaques pleurales avec taux d’IPP de 5% - Des expertises qui nous sont refusées par les tribunaux dans des contentieux avec le FIVA et des maladies professionnelles qui ne sont plus reconnues par ces juridictions (surdité...)

LA COUPE EST PLEINE : CA SUFFIT !! disent les associatins  Nous avons décidé

- D’organiser un point presse régional à MARSEILLE le 17 mars à 11h pour dénoncer la situation et interpeller le ministre de la justice et le préfet de région

- D’informer de cette situation au travers d’une adresse particulière, l’ensemble des associations de France, car une indemnisation nulle pour une victime atteinte de plaques pleurales, c’est du jamais vu et cela peut dés maintenant se produire également ailleurs

- D’organiser un rassemblement régional le 22 mars à 9h à DIGNE devant le TASS, pour exiger le maintien de la « faute inexcusable » prononcée à l’encontre de certains employeurs des basses Alpes

. - Nous prenons dés à présent les inscriptions pour un déplacement en car qui se fera sur la journée - D’organiser le 28 avril à AIX, jour d’audience à la cour d’appel, une action spectaculaire en centre ville dont les modalités seront divulguées ultérieurement

. - Nous prenons, là aussi, les inscriptions pour un déplacement en car qui se fera sur la matinée - Tout ceci dans l’optique de construire une grosse manif nationale devant la Cour de Cassation de Paris lorsque les quatre victimes qui vont se pourvoir en cassation, seront jugés par cette cour.

La CAVAM  apporte son soutien aux victimes et aux exposés. Elle s'insurge face au mépris grandissant et s'inscrit sans ambiguité dans ce combat

Tag(s) : #La vie des associations
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