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4. Les Différentes Formes d'Emploi

En complément des deux parties précédentes, cette 3ème partie aborde les évolutions des formes d'emplois, avec les remarques et conséquences  qu'elles portent aux salariés et au monde du travail en généal.

Il y a quarante ans quand on parlait emploi, on se référait au salarié en CDI, faisant carrière dans une seule entreprise tout au long de sa vie professionnelle (parfois les enfants rentraient dans l’entreprise où leurs parents travaillaient déjà), voire deux ou trois entreprises, avec exceptionnellement une période de chômage. Ne rentraient pas dans ce schéma les agriculteurs, les artisans, et ceux qui n’étaient pas salariés, mais la stabilité de leur emploi et de leur statut était équivalente. L’emploi salarié stable à temps plein a constitué le socle de notre société depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le développement du chômage, des CDD, de l’intérim, et plus récemment du travail indépendant annoncent-ils la fin de ce modèle ? C’est ce qu’annoncent certains qui voient dans le salariat, le mode de travail adapté à une société de la seconde révolution industrielle en voie de disparition. À un modèle de travail standardisé succèderait maintenant une multiplication des formes de travail plus en phase avec l’essor d’une économie de l’innovation. Les trente dernières années ont été marquées par l’essor et l’installation d’un chômage de masse en France. Chômage certes sensible à la conjoncture économique, mais bien moins que dans d’autres pays. Depuis les années 1980, le chômage n’est que très rarement descendu en-dessous de 8 %. Ce phénomène de fond a eu des répercussions importantes sur les formes d’emploi.

Avec le développement du chômage de masse, la proportion de personnes en emploi dans la population totale a baissé. L’emploi à temps plein tout au long de la vie dans la même entreprise qui symbolisait le temps des Trente Glorieuses n’est plus l’horizon d’attente universel des travailleurs qui ont dû s’accoutumer au développement de formes d’emploi nouvelles, par leur statut ou leur durée. Les transitions entre emploi et chômage se sont banalisées, notamment chez les plus jeunes.

Quelques remarques :

  • Est-ce que la place du travail dans l’économique est traitée au bon niveau ? le « coût du travail », en plus d’être péjoratif pour les salariés, est un problème récurrent en France, où l’on ne parle que des dépenses. Il est anormal de lier le coût du travail à la compétitivité. La recherche de productivité, peut remettre en cause la notion de sécurité
  • Les nouvelles formes de travail (automatisation – robotisation – services), posent, la problématique de la gouvernance des entreprises, mais aussi quel est le travail présent et le travail réel ? Leur développement interroge sur la frontière réelle entre la vie professionnelle et la vie privée (ouverture des magasins le dimanche – externalisation des activités – fléxibilité. . .)
  • La perte de notion de temps au nom de la productivité pose un problème de société à tous les niveaux
  • . . .
Tag(s) : #santé au travail
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