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Dans ces Brèves. . .

- Ça bouge à FUMEL (47)

- Assemblées Générales régionales:

- Cela nous inquiète fortement, et même plus. . .

Ça bouge à FUMEL

Publié le 05/01/2018             Du nouveau pour les anciens de la briqueterie

Voici une information qui intéresse tous les anciens salariés de la briqueterie de Monsempron-Libos. L'arrêté du 22 décembre 2017, publié au «Journal officiel» le 30 décembre 2017, modifie et complète la liste des établissements de fabrication, flocage et calorifugeage à l'amiante.

Cela signifie que toutes les personnes qui ont travaillé pour la briqueterie de Monsempron-Libos entre 1960 et 1996 en CDI (contrat à durée indéterminée), CDD (contrat à durée déterminée) et intérim peuvent demander à connaître leur date de départ à l'allocation de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante. Il faut savoir que cela n'est valable que pour les personnes qui ne sont pas à la retraite.

Ce nouvel arrêté permettra aux responsables du CERADER (Collectif pour l'élimination rapide de l'amiante et la défense des exposés aux risques), avec l'aide du cabinet d'avocats Teissonière, de refaire des demandes du préjudice d'anxiété pour tous les anciens salariés de la briqueterie. Toutes ces personnes sont invitées à se rapprocher du CERADER 47 Fumélois (voir les coordonnées ci-dessous) pour connaître les formalités à remplir et à adhérer à l'association. Les permanences du CERADER reprennent tous les lundis à partir du 8 janvier prochain, de 17 h à 19 h, au siège de l'Union locale CGT de Fumel, 86 rue Léon-Jouhaux. Mail : cerader47fumélois@orange.fr Tél. 06 31 97 56 91 ou 05 53 40 99 49.

 

Assemblées Générales Régionales

En ce début d'année, quelques jours avant de la 1ère assemblée générale da la CAVAM nationale, les assemblées générales des associations régionales  vont se succéder:

- 31 janvier l'ADEVA Sud  à Leffrenckoucke

- Le 2 février COLLECTIF des AMIANTES de Mimizan

- Le 03 février Allo AMIANTE à Bordeaux

- Le 09 février CERADER 47 à Fumel

- Le 10 Févier CAPER THIANT

- Le 16 février CERADER 24 à Bergerac

Il y a fort à parier, comme cela le sera pour toutes les assemblées annuelles qui vont suivre, que les débats seront riches et animés

Dans le désordre: Refuser le permis de tuer, éradiquer le poisson amiante porteur de temps de souffrances, la poursuite du préjudice d'anxiété, les reculs prévisibles engendrés par la loi travail et ses ordonnances. . . vont être à n'en pas douter largement abordés.

 

Cela nous inquiète fortement, et même plus. . .

L’Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles,(INRS)

a organisé le 12 janvier dans la salle Clemenceau du Sénat, une rencontre dans la continuité du précédent exercice de 2016.

Cette rencontre a impliqué des organismes de prévention, des partenaires institutionnels et des acteurs de la « nouvelle économie »

L’exercice de ce jour est donc dans la continuité sur les modes et méthodes de production à l’horizon 2040  

 

Bien que le sujet,  soit paraissait quelque peu éloigné de ses prérogatives Allo Amiante a répondu à l’invitation et a associé la CAVAM à sa présence

En effet, même si nos activités nationales et locales vont essentiellement en direction de la réparation des victimes du travail consécutives à des expositions à l’amiante, et aux agents CMR, les conditions de travail du futur, ne nous sont pas pas étrangères.

Il nous faut souligner la qualité de l'étude présentée, et celle différents intervenants.

« Ni prophétie ni prévision, la prospective n’a pas pour objet de prédire l’avenir – de nous dévoiler comme s’il s’agissait d’une chose déjà faite – mais de nous aider à construire » (Hugues de Jouvenel). C’est dans cet esprit que l’INRS mène depuis 2013 des exercices de prospective, afin de fournir quelques éléments de réflexion à l’intention de son conseil d’administration et de sa direction, mais aussi de ceux qui sont intéressés par les sujets traités.l

Quelques exemples de l’étude

Conséquence de la déferlante numérique et de l’informatisation, les plateformes sont en pleine extension :

- cela a profondément modifié les activités industrielles et de services.

 L’automatisation s’est imposée se qui aboutit à une destruction massive des ’emplois traditionnels

  • L’intelligence artificielle, par son développement a pour effet de démultiplier les performances de traitement des données nécessaires à l’essor des plateformes

Conséquences en matière de SST (santé sécurité au travail).

Les salariés sont confrontés à un travail parcellaire, appauvri, constitué d’une succession de tâche sur lesquelles, ils n’ont pas de contrôle. C’est globalement une situation d’insécurité du travail qui se développe.

Le travail à la tâche et le statut d’indépendants se développent. Le marché du travail est fortement stratifié et très inégalitaire.

L’éclatement des tâches, le fractionnement des emplois, les rôles relatifs des ETATS ET DES PLATEFORMES souvent transactionnelles, remettent profondément en cause l’organisation de la prévention des risques professionnels.

Toutefois on ne peut pas attribuer aux seuls progrès numériques, ou à l’intelligence artificielle, la pénétration croissante des plateformes de l’économie. Elle est due avant tout aux alliances entre les grands opérateurs des réseaux traditionnels : grandes distribution – entreprises spécialisées dans les fournitures de services aux particuliers ou/et aux entreprises – grandes firmes industrielles.  Ce laisser – faire économique a eu pour effet de marginaliser des fractions importantes de la société qui se trouvent exclues plus ou moins durablement du marché du travail .

Nos remarques et conclusions:

L'étude approfondie  à permis de constater

- une baisse généralisée des salaires

- une augmentation constate de l'insécurité sociale et des peurs génératrices de stress, lequel trouve également sa source vers la recherche imposée de le performance, avec une forme de subordination

- une difficulté de rattacher l'homme au travail

- perte du collectif en favorisant le travail individuel.

- de l'employeur avec plusieurs employés, on passe du salarié vers plusieurs employeurs parfois inconnus

Les questions qui se posent, et que nous nous posons 

Comment répondre humainement à cette nouvelle donne imposée en matière de protection sociale, de défense des salariés et des travailleurs (sont-ils toujours considérés comme tels ?)

L'histoire démontre que les avancées sociales ont toujours été obtenues collectivement. Tout ce qui précède démontre sans ambiguité que "le collectif" est totalement placé à la marge, complètement étouffé.

Parler d'insécurité sociale, c'est envisager une déclinaison de notre sécurité sociale et de ses fondements..

Enfin on sent bien que  la loi travail et ses premières  ordonnances d'application, que nous avons à plusieurs reprises évoquées,

 s'inscrivent bien dans cette logique de la dégradation du monde du travail.

 On mesure bien que dans l'esprit de certains décideurs, le monde et les acquis des travailleurs ne peuvent pas rester en l'état.. . .  Quid de la médecine du travail, de la représentativité des salariés, de la prévention la plus élémentaire déjà tellement malmenée ???

Tag(s) : #La vie des associations
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