Pôle Public Eradication, travaux pratiques
- Création d'une commission Eradication
- Rappel concret de nos attentes
- Notre argumentation
Création d'une commission Eradication
C'était une volonté pour pouvoir canaliser, porter, promouvoir rationnellement notre projet de création d'un pôle public de l'éradication de l'amiante:
C'est fait depuis notre dernier conseil Associatif National du 20 février dernier. Nous avons validé la création d'une commission nationale éradication..
Plusieurs représentants des associations régionales se sont inscrits pour la faire vivre. Le pilote animateur sera Alain GUERET adhérent de la Section maladie professionnelle de l'UL CGT de Morcenx (située à deux pas de la torche à plasma de INERTAM).
Rappel concret de nos attentes.
Un pôle public dans lequel seraient rassemblés les acteurs privés et publics du secteur, afin de promouvoir une véritable politique d’éradication de l’amiante, matérialisée par un cahier des charges dont l’ossature serait constituée par nos premières propositions.
Un pôle public qui ne serait pas une propriété publique mais une structure administrative et juridique indépendante, placée sous l’autorité d’instances politiques, de représentants d’entreprises, de syndicats et d’associations des victimes de l’amiante.
Concernant le financement ?
Nous portons la proposition d’une contribution financière significative et conséquente des entreprises qui ont fait profit de l’amiante au plan pluriannuel de désamiantage. Mais il conviendrait d’impliquer les institutions financières qui se sont vu confier par la loi des missions d’intérêt général
Il en est ainsi notamment de la Banque de France, de la Caisse des dépôts et consignations et de la Banque postale.
Mais cela ne suffira pas. Nous proposons donc une autre opération novatrice celle d’un pôle public financier qui serait en charge d’attribuer les ressources bancaires et l’épargne populaire vers des choix d’investissements judicieux et pertinents
Notre argumentation
Elle s'appuie sur deux volets:
1/ notre propre expérience sur le constat, nos certitudes forgées:
- par l'accompagnement de centaines de victimes au sein de chacune de nos associations
- par la volonté de préparer, de protéger les générations futures et l'environnement
2/ par des textes qui nous donnent raison
Depuis l’interdiction de fabrication et de commercialisation (1er janvier 1997) de l’amiante, plusieurs rapports ont été édités. Instigateurs de préconisations et de recommandations ils ont permis la mise en œuvre d’une réglementation (en particulier pour la protection des salariés) mais qui ne répond pas aux réels besoins face à un prédateur sournois. Une réglementation qui exclue toute directive en regard des particuliers (eux aussi exposés). Mais surtout aucune directive efficace et pérenne sur l’élimination définitive et la valorisation de l’amiante
Les textes qui ont retenu toute notre attention :
- La résolution du parlement européen du 14 mars 2013
- Le dernier rapport du SENAT de juillet 2014
- L’Avis du CES (Comité Economique et social) du 18 février 2015
Chacun de ses documents apporte un certain nombre d’informations, de démarches à entreprendre. Plusieurs d’entre elles se recoupent, se complètent. Quelques exemples :
- Tous les types d’amiante sont dangereux – Il n’a pas encore été déterminé de seuil d’exposition – risque accru de cancer observé chez les populations exposées à de faible niveau
- L'élimination des déchets d’amiante dans les décharges n’apparaît pas comme le système le plus sur – la création de décharges pour les déchets amiante ne peut être qu’une solution provisoire – l’objectif à mener devrait consister en la création d’emplois locaux. . .
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