Les Brèves 2018 n° 12
Dans ces Brèves. . .
- De l'amiante dans le RER parisien
- On se dira qu'il n'y a pas de justice !
-Assemblée Générale de la CAVAM Aquitaine
RER C : la station Saint-Michel fermée au moins jusqu’à... fin avril
En raison de la crue de la Seine, cette gare qui sert de correspondance entre les RER B et C est maintenant fermée depuis plus d’un mois. A cause d’un risque d’amiante selon la SNCF.
Très mauvaise nouvelle pour des dizaines de milliers de franciliens : la station Saint-Michel Notre Dame du RER C, où montent chaque jour 60 000 passagers, va rester fermée «au moins jusqu’à fin avril », indique SNCF Réseau, qui va afficher l’information à partir de ce mercredi matin dans les gares de cette ligne aux 540 000 usagers quotidiens.
En cause, la crue de la Seine, qui commence enfin à se résorber. Elle a d’abord entraîné la fermeture du tronçon central de la ligne pendant près de quinze jours, puis provoqué des infiltrations dans la voûte de la gare de Saint-Michel, rendant impossible sa réouverture au public.
Car, en gare typique des années 70, elle est pleine d’amiante... Or, les infiltrations d’eau ont provoqué la désagrégation du «flocage » qui enrobe la voûte et y maintenait emprisonnées les fibre
Les équipes de SNCF Réseau sont donc actuellement en train de «défloquer la voûte », une tâche qui les occupera jusqu’à fin avril.
L’objectif suivant, bien plus lourd, c’est de «désamianter totalement la gare ». Reste à savoir comment, et surtout quand.
«Nous espérons pouvoir rouvrir Saint-Michel à la fin avril puis, à l’occasion des travaux Castor (campagne annuelle de travaux dans le tronçon central qui se déroule pendant l’été depuis vingt ans, NDLR), faire les travaux nécessaires. Nous faisons tout pour que cette solution soit possible », assure SNCF Réseau, qui précise qu’une étude de faisabilité, dont les résultats seront connus dans quinze jours, est en cours
Cela dépendra également des nouvelles mesures de qualité de l’air. «Jusqu’à présent, les analyses qui ont été effectuées n’ont pas révélé la moindre présence d’amiante dans l’air ».
Si en revanche, les tests, une fois le déflocage effectué, font apparaître des traces d’amiante, il faudra confiner la zone. Et surtout, la gare restera fermée... au moins jusqu’à la fin du mois de juillet.
Nos remarques: dans la période durant laquelle la SNCF, sur fond de réforme, est sur toutes les ondes, cette nouvelle complication ne va pas améliorer son image. Les usagers sont et vont être encore les premières victimes. ce qui nous fait dire que la problèmatique de la Sncf est aussi, et peut être avant tout l'affaire des utilisateurs. Tout simplement l'affaire des services publics dans le sens le plus noble..
Si l'entreprise "nationale" ne peut être responsable des crues récentes, il faut s'interroger pourquoi comme bien d'autres elle attend "le pépin" pour prendre des mesures sécuritaires. . Comme bien d'autres, l'entreprise ferroviaire connaît la présence d'amiante (voir sur www.eradication-amiante.com article du 29 janvier 2014 - catégorie présence de l'amiante "Au tour de la RATP") dans ses établissements: gares - ateliers d'entretien - matériels roulants qu'ils soient tracteurs ou tractés - sur les voies et dans les triages, dans les bureaux - les centres de formations - les tunnels - les ouvrages et donc le metro. . .. . .autant de chantiers ou de lieux dans lesquels de nombreux cheminots ont été (ou sont encore) contaminés..
Mais dans cette information du journal "Le Parisien", ce sont aussi les utilisateurs potentiels qui sont en danger, d'ou le principe de précaution évoqué.
Donc comme précité, avec la SNCF que l'on souhaite réformer aujourd'hui, c'est bien le couple entreprise cheminots / utilisateurs qui est en jeu.
D'ailleurs les réactions des Collectifs d'usagers, sont nombreuses,souvent pertinantes en regard de l'état du réseau (sur lequel la vétusté pose aussi problème) et d'un service de plus en plus dégradé que la politique du train à grande vitesse ne peut pas masquer..
Le mal est profond, ce n'est pas le chagement de statut des employés, ni le maintien artificiel de 9000 klms de lignes jugées déficitaires, qui feront revenir l'exactitude. qui a fait la réputation de cette entreprise. Nul ne contestera les problèmes rencontrés par les voyageurs qui sont en droit d'attendre mieux d'un service dit public.
C'est à tout cela que pense aussi les associations de la CAVAM, lorsqu'elles appellent leurs adhérents à s'inscrire dans les rassemblements des 15 et des 22 mars maintenant tout proche (voir les Brèves 2018 n° 10 du 21 février "et notre prise de position" .
On se dira qu'il n'y a pas de justice !
LA CAVAM AQUITAINE A TENU SON ASSEMBLEE REGIONALE
LE 02 MARS 2018
Etaient présents :
Association des amiantés de MIMIZAN
Section amiante de l’U.L. CGT de MORCENX
Allo amiante de BORDEAUX
CERADER 47 de FUMEL
CERADER 24 de BERGERAC
Excusé : CERADER 87 de LIMOGES
Après une intervention de Georges ARNAUDEAU – membre du groupe de pilotage – sur la situation générale, l’expression des associations présentes a permis de dégager les grandes lignes d’action suivantes :
Participation aux rassemblements des 15 et 22 mars comme décidé au C.A.N. de la CAVAM derrière les banderoles de la CAVAM et des associations pour y être présents avec nos doléances et revendications. Les associations s’exprimeront par des distributions de tracts de la CAVAM (A) lors de ces manifestations
- Depuis le 25 février, Le gouvernement a remis en place la commission amiante à l’assemblée nationale. C’est vers là que l’on doit se tourner. C’est peut-être parce que l’on « booste » l’action au niveau du pôle public d’éradication que cette commission a revu le jour.
- Sur le pénal : suite à la décision prise par la CAVAM, une journée nationale d’action sur le pénal avec des manifestations le même jour au niveau des régions a été actée. La proposition a été faite d’avoir une cible bien précise : en l’occurrence la cour d’appel de BORDEAUX et de décider d’une date sans attendre la décision de non-lieu voire l’appel de nos avocats. Une réunion SKYPE des membres du bureau de la CAVAM se tiendra sur cette initiative dans les jours à venir.
En deuxième partie de réunion la question organisation a été abordée et des dates ont été retenues :
Un échange approfondi a permis toute l’importance de cette question que les associations devraient reprendre localement pour tenir compte de ce qui bouge et en particulier sur le fait que les actions sociales se portent de plus en plus sur des revendications « offensives » contrairement à il y a encore quelques mois (salaires, conditions de travail, embauches en CDI, … pour combattre efficacement les ordonnances et lois MACRON – PHILIPPE.
Le groupe de pilotage CAVAM (A) a été modifié pour répondre aux besoins et sera porté à 5 amis. Il était assuré par Georges ARNAUDEAU – Christiane et René VINCENT – Pierre MARTINEZ auquel viendra s’ajouter Francis MESPLEDE. Pierre a demandé à être remplacé par un ami de son association ce qui a été accepté.
L’Assemblée de rentrée aura lieu le 13 septembre 2018 à Morcenx
Réunion des commissions
- Le 12 mars commission « prévention/éradication » à Bergerac
- Le 30 mai commission « dossiers santé justice » à Bordeaux
- Formations à BORDEAUX
- Formation initiale sur maladies amiante le jeudi 5 avril 2018
- Formation « prévention/éradication » le mercredi 25 avril 2018
- Formation autres cancérogènes le jeudi 7 juin 2018
Vers 13h00 les 25 participants se sont retrouvés autour d’un repas à MIMIZAN plage et chacun va préparer:
L’assemblée générale de la CAVAM des 26 et 27 mars 2018 fort des enseignements de la présente assemblée
Le président du conseil départemental est venu apporter son soutien