Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
05 May

Les brèves 2018 n° 24

Publié par le blog de la Cavam 2018 n24  - Catégories :  #La vie des associations, #Création Pôle Public Eradication

 

Dans ces brèves. . .

- CENTAURE poursuit sa campagne d'informations. . .

- Déchets, la CAVAM Aquitaine est reçue et entendue. . .

- Réunion Publique du 3 mai 2018, A l’initiative du « collectif éradication amiante 24 »

- les points ci-dessus s'inscrivent dans notre démarche de création d'un pôle publics de l'éradication de l'amiante

 

CENTAURE poursuit sa campagne d'informations. . .

 Nouvelle réunion de quartier du jeudi 3 mai.

Réunion d'informations sur les dangers de l'amiante dans les quartiers de la Ciotat (Provence Logis).Cette réunion a permis d'informer  les habitants sur les avancées des dossiers de l'association Centaure et sur les démarches qui vont être prises très prochainement.


Un verre de l'amitié a été offert à la fin de celle-ci...

 Déchets, la CAVAM Aquitaine est reçue et entendue. . .

Compte rendu de la réunion  avec le Conseil Régional   Du 04 Mai  2018 

participants :                                                                                                    

 M. ARNAUDEAU Georges              CAVAM           

M. CATHUS Christophe                   Conseiller Régional

M. PROFIT Antoine                          Conseil Régional

M. SEGUREL Jean-Marc                  CAVAM & CERADER 24

M. THIERRY Nicolas                         Vice Président Conseil Régional

 But de la réunion :

Participation au projet du pilote d’inertage de l’amiante à Bergerac et intégration des déchets dangereux dans l’élaboration du PRGD (plan régional gestion des déchets)

M. THIERRY est le vice président du conseil régional chargé de l’environnement est il est secondé par M. PROFIT

Après être brièvement revenu sur la réunion du 17 avril à laquelle participait Mrs CATHUS et PROFIT, Jean-Marc est revenu sur les derniers développements du projet :

Une relance a été faite par mail aux directeurs d’EURENCO et de MANUCO pour avoir leur réponse.

La réunion publique du 3 Mai a débouché sur la création d’une pétition pour soutenir le projet.

Un courrier va être aussi envoyé aux différents ministères concernés (transition énergétique et environnement, santé, travail et le ministère de la défense puisque c’est le ministère de tutelle d’EURENCO) pour leur demander d’agir.

M. CATHUS redit comme il l’a dit la veille que c’est la région qui est compétente en matière de financement et que le conseil régional est prêt à aider ce projet mais qu’il faut savoir quelle participation met l’entreprise pour savoir quelle sera celle du conseil régional.

Jean-marc lui répond que la société est en train de finaliser l’étude industrielle mais que la réponse ne saurait tarder. Et que dès que ce sera prêt, on sera informé.

Il rajoute que ce projet serait bénéfique pour toute la région et notamment concernant les déchets puisque dans ce procédé, les déchets créés sont revalorisés.

Ce qui fait une belle transition pour le deuxième sujet de cette rencontre à savoir le PRGD (plan régional de gestion des  déchets)

Georges précise que cela fait deux réunions auxquelles nous participons, mais que jamais les déchets dangereux n’ont été pris en compte.

M. THIERRY lui répond que c’est l’occasion d’en parler et que l’on pourrait intégrer un chapitre sur ceux-ci et notamment l’amiante dans la rédaction du plan régional. Et que si nous sommes porteurs d’idées, ils sont preneurs.

Georges lui fait remarquer qu’en matière d’amiante, la loi n’impose que deux solutions l’enfouissement ou la torche à plasma.

Il prend pour exemple le désamiantage des deux bateaux de la marine nationale qui s’est fait à Bassens et ou l’amiante au lieu d’être envoyé à la torche à plasma à Morcenx à 120km de Bordeaux, a été enfoui à 400km de là

.

Les seules choses que l’on peut faire ce sont des préconisations, des choses simples.

Jean-Marc cite pour exemple la nouvelle déchèterie de Bergerac où l’on accueille gratuitement l’amiante pour les particuliers sous certaines conditions (fournitures de protections et d’emballages, accueil sur rendez vous, un samedi par mois, entre midi et 14h)

Georges cite un autre exemple d’une commune où l’on récupère l’amiante  certains jours (comme les encombrants) chez les particuliers.

Ce sont des choses simples à mettre en place et peu coûteuses pour les collectivités

 

M. THIERRY prend note de ces propositions et nous dit que si nous avons d’autres idées comme cela, ils sont preneurs et que cela rentre parfaitement dans le cadre du PRGD.

 

Ce dernier va être finalisé très prochainement, mais avant d’être validé il faut l’accord des intercommunalités.

 

 Nous nous sommes engagés à fournir dans les meilleurs délais (fin mai souhaité) un dossier ,présentant quelques exemples, qui précisera nos attentes, et nos propositions.

 

Notre ressenti, nous jugeons cette rencontre constructive et très positive, avec l'impression d'avoir été entendus, tel que le souligne:

1/ la prise en compte et la poursuite du projet de mise en place d'un pilote industriel d'inertage à Bergerac (voir les Brèves n° 20: Bergerac une importante réunion)

 

2/ l'écoute sur le traitement des déchets amiante en direction des particuliers.

 

Nous remercions nos interlocuteurs qui nous ont assurés de rencontres prochaine.

 

​​​​​​Nous rappelons que la CAVAM Aquitaine, est devenue un interlocuteur dans le cadre des deux plans portés par la région Nouvelle Aquitaine à savoir: le PRST 3 et le PRGD.

REUNION PUBLIQUE DU 3 MAI 2018

A l’initiative du « collectif éradication amiante 24 »

 

De gauche à droite : un responsable cheminots CGT (gréviste) le secrétaire départemental du PCF, l’animateur, J. M SEGUREL qui sera le 1er intervenant, l’ancien délégué syndical central CGT d’Eurenco et le secrétaire de l’U.L. CGT de BERGERAC

 

Plus de 120 personnes ont assisté à cette réunion publique organisée par le « collectif éradication amiante 24 » créé le 6 mars 2018 pour obtenir l’installation d’une unité pilote de destruction de l’amiante par procédé chimique (trempage dans de l’acide nitrique) sur les terrains de la poudrerie de BERGERAC qui répondent aux caractéristiques indispensables pour une telle réalisation. La phase industrielle pouvant suivre (délais environ 2 ans)….

 

Ultérieurement, les résidus de cette destruction physique de l’amiante pourront donner lieu à réutilisation industrielle ce qui est encore plus intéressant.

 

La présentation de ce projet a été faite par les chercheurs de l’université de MONTPELLIER et par la SOMEZ qui est l’entreprise travaillant à l’aspect industriel du projet lors d’une réunion tenue le 17 avril au matin à BERGERAC en présence, avec le CERADER 24, de tous les acteurs politiques, économiques et des services de l’état (Mme la sous-préfète de BERGERAC était présente). Tous ont soutenu le projet … abordant même la question du financement !

 Mr CAMBON, chercheur à l’université de MONTPELLIER a tenu à saluer notre engagement et nos efforts dans un message lu aux participants.

 Seuls manquaient les directeurs de MANUCO et EURENCO qui devaient recevoir les responsables du projet et le CERADER l’après-midi. En fait, seul le directeur de MANUCO a reçu la délégation. Ainsi, nous avons pu savoir que :

 

- les espaces nécessaires étaient existants dans la poudrerie

- que le classement SEVESO confortait la démarche

- que les produits, acides et autres, étaient sur place

- que les compétences des personnels étaient une garantie supplémentaire

- seule manquait l’accord d’EURENCO pour que l’entreprise commence à travailler

 

 Une proposition de pétition émanant du collectif a été soumise à l’assemblée et adoptée à l’unanimité … objectif : la remettre prochainement au directeur d’EURENCO ! Les participants, après avoir signé, ont emmené des feuilles de pétition pour relayer la proposition. ….

 

Les débats ont duré jusqu'à plus de 20h15 et le pot de l’amitié a suivi qui a permis de poursuivre les discussions. De tout cela il est ressorti que :

- l’amiante devait disparaître le plus vite possible pour préserver la santé publique : l’humain d’abord

- cet investissement revitaliserait le site de la poudrerie et un « bassin d’emploi fragilisé »

- la réutilisation des résidus pourrait entraîner l’arrivée d’autres industries

- le réseau ferré serait renforcé par le transport des produits amiantés. Sécurité d’abord !

- l’environnement serait bénéficiaire de cette neutralisation de l’amiante

- ce serait un plus pour l’économie régionale

- cela répondrait aux injonctions de l’Europe interdisant l’enfouissement de ce poison.

- les investissements (on parle de 50 milliards d’euros) seraient compensés dans le temps par les économies sociales de santé (péréquation) dont les gouvernements ne veulent pas entendre parler !

 A également été exposé la proposition de création d’un pôle public d’éradication de l’amiante porté par la CAVAM qui limiterait l’arrivée des entreprises ayant fait fortune sur l’utilisation de l’amiante avant 1997. Eternit étant sur les rangs par exemple.

 

R. VINCENT intervenant dans le débat interpelle  l’assistance notamment sur le point suivant : Qui peut croire qu’une seule personne puisse décider de l’entrée de la SOMEZ dans la  poudrerie ? Personne !

 

 

 

Commenter cet article

Archives

À propos

Cavam : Coordination des associations de défense des victimes de l'amiante et des maladies dues au travail