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03 May

Encombrement dans les têtes

Publié par En Finir le blog de la cavam n 2

Cher lecteur

nous avons deux blogs enregistrés sur overblog:

Vivre de son travail pas en mourir et En Finir le blog de la cavam n 2

Depuis sa création (juillet 2019) à la suite d'un piratage, c'est sur ce dernier que nous passons nos informations (Vivre de son travail pas en mourir n'est utilisé que  ponctuellement) 

Plusieurs d'entre vous sont abonnés aux deux supports, d'autres n'ont pas fait le transfert et  l'abonnement sur En Finir le Blog de cavam n 2. Nous les invitons à le visiter et à vous y abonner pour un meilleur suivi. A titre d'exemple ci-dessous, un des articles passé récemment.

En espérant vous trouver en bonne forme dans cette de confinement , patience et prudence.

La date « pivot du 11 mai » : date politique ou sanitaire ?

Pour le sanitaire il faut encore attendre, le 1er ministre l’a rappelé le dimanche 19 : « nous n’avons pas assez d’éléments, pas assez de certitudes pour donner du concret ». Sauf à tenter de démontrer que le gouvernement faisait son maximum, il n’y avait pas besoin de plus de 2 heures d’antennes, pour diluer graphiques à l’appui ce que l’on savait déjà.

Ce que l’on peut affirmer c’est que la sortie à l’air libre se fera par étapes, accompagnées des mesures sécuritaires que l’on suppute déjà. 

Pour les sportifs le déconfinement par étapes fait penser au tour de France, envisagé pour la fin de l’été, mais pour lequel le flou et les risques de contaminations se dénoncent avec vigueur. Toujours est-il que si la « grande boucle » est maintenue, il y aura des cols à monter, des descentes et des étapes de plat.

Pour la sortie du confinement on nous le dit, il faut passer en priorité pour le plat (appelé plateau) avant d’envisager la suite. De ce fait les inégalités devant le confinement, se présentent entre : 

  •  Les régions plus ou moins frappées, l’âge des malades ou des potentiellement malades,
  • Les secteurs d’activité et d’exposition des « premiers de cordées » personnels soignants, leurs  collaborateurs, et ceux qui ont maintenu une activité souvent à leurs risques et péril, ou encore par rapport à celles et à ceux appelés à reprendre du service après plusieurs semaines de confinement et de chômage partiel ou pas.
  • Sans occulter la gestion des services publics et les transports en communs. . .

Le calendrier d’ouverture des établissements scolaires, dont l’intérêt principal (ou le seul intérêt) est de permettre aux parents de retrouver leur travail dans les meilleurs délais , cristallise à lui seul toute la problématique: la proximité entre les enfants, la protection des enseignants, l’ouverture ou non des salles de restauration (déjà inégaux en périodes dite normales), les ramassages scolaires. . .

Un casse-tête stressant et anxiogène pour tous ceux qui vont être confrontés à tous ces paramètres à la suite de la période actuelle, qu’ils soient appelés dès la première ou pour une étape suivante.

Comment être rassurés par le flot d’informations souvent contradictoires des « scientifiques », et encore moins par le feuilleton de l’approvisionnement des masques, des gants, des tests ou autres matériels, jugés indispensables. . .Sans négliger les difficultés rencontrées  ce manque de certitudes plaide pour la position politique qui a été choisie par l'exécutif gouvernemental. Prioriser le champ économique, invariablement lié au champ social, sans avoir maîtrisé les problèmes sanitaires et humains.

Nul ne contestera l’aspect psychologique du moment, ni les conséquences à plus ou moins long terme d’un confinement de plusieurs semaines, et la soif de tous d’écarter les barreaux de l’interdiction de circuler à son grès.

Si l’on se rapporte aux propos du président de la république lors de sa première intervention télévisée « nous répondrons à la crise par tous le moyens », tout dépend comment on interprète tous les moyens. Lorsque :

  •  La ministre du travail traque un inspecteur du travail qui veut faire appliquer les mesures de protection, on peut s’interroger
  • Le conseil d’Etat déboute ceux qui veulent faire appliquer à l’intérieur des entreprises les mêmes règles qu’à l’extérieur, on peut s’interroger,
  •  Les masques sont toujours commandés et rarement arrivés, on peut
  • s’interroger
  • La réponse à la crise se traduit par le projet du passage de la durée hebdomadaire de travail jusqu’à pourquoi pas 60 h, on peut s’interroger

Enfin prôner la reconnaissance du caractère professionnel de la contamination au covid-19 pour une seule catégorie de personnel, certes en première ligne, et pleinement justifiée, nous replace devant des discriminations antérieures. La justice serait que les premières lignes n’aient pas à justifier de leur exposition, mais que tous les autres salariés contaminés puissent s’inscrire dans le traitement classique d’une reconnaissance de maladie professionnelle. Un gage pour que toutes les entreprises assurent la protection obligatoire de leurs employés.

Difficile d’arriver dans ce contexte au 11 mai dans la sérénité. Tout converge pour exacerber les inquiétudes, les incompréhensions, le sentiment d’injustice, alors que seule la clarté et la seule vérité devraient être le seul maître mot pour apaisement minimum.   

Dernière nouvelle sur: En Finir le blog de la cavam n 2 prolongation de l'Etat  d'urgence

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