Cancers non dépistés. . .
Une Statistique aussi inquiétante que décevante
Pour une fois on ne met pas tout sur le dos du Covid !
Remarques
L'index est mis sur les actes reprogrammés, ou plus exactement sur les déprogrammations, ce qui est le reflet inconcevable de l'inégalité devant les soins dans notre pays. Une situation qui met une fois encore en exergue les lacunes politiques des 30 dernières années en la matière.
Mais l'article regrette aussi, avec juste raison, l'esprit français tel qu'on l'a façonné et dirigé: davantage tourné sur le curatif que sur une prévention efficace. Pour être objectif dans les exemples évoqués: dépistage du cancer féminin ou dépistage mixte colorectal, la part du manque de volonté des personnes eligible n'est pas à occulter.
Il y a toutefois des éléments de statistiques qui ne figurent pas dans cet article. Les manquements et les insuffisances des dépistages des cancers professionnels. Certes le suivi médical existe pour les salariés en activités, et pour les salariés en fin d'activité.
- Pour les premiers les réorganisations récentes de la médecine du travail, la pénurie de médecins du travail, ne portent pas à l'optimisme. Il est certain qu'à l'avenir plusieurs cancers vont se déclarer tardivement ce qui sera un handicap au moment de leur traitement,
- Pour les second la part du volontariat existe également, mais les facteurs premiers qui font que de nombreux retraités passent à côté d'un suivi que l'on peut inscrire dans le dépistage sont: la complexité des prises en charge, le manque d'information, l'éloignement géographique pour celles et ceux qui se retrouvent isolés. . . Autant d'éléments qui font que seulement 7 à 8 % des ex salariés éligibles "bénéficient" des suivis.
Bien évidemment les victimes professionnelles subissent au même titre que tous les malades, les déprogrammations évoquées avec toutes leurs conséquences