DEPISTAGE DU CANCER BRONCHO-PULMONAIRE ?
Faisabilité du dépistage
Du cancer Broncho-pulmonaire
LUCSO « Etude de faisabilité d’un dépistage organisé du cancer broncho-pulmonaire chez les sujets exposés professionnellement à des agents cancérigènes pulmonaires »
Toutes les personnes âgées de 65 à 74 ans sont invitées à participer Extrait de la lettre d'invitation
Un questionnaire accompagne la lettre d'invitation Extrait
Remarques : Cette pré-étude rappelle le dispositif expérimental sur la Surveillance Post-Professionnelle Amiante (SPPA), qui faisait suite aux recommandations de la conférence du consensus su 15 janvier 1999 sur le suivi médical des personnes ayant été exposées à l'amiante. Quatre régions : Aquitaine-Basse et Haute Normandie- Rhône et Alpes, ont servi de support. L'objectif était :
- Evaluer les meilleures méthodes de repérage des retraités ayant été exposés à l'amiante dans leur vie professionnelle
- Evaluer l'apport de l'examen tomodensitométrique thoracique (scanner) dans le dépistage des lésions imputables à l'amiante.
Les conclusions de l'étude étalée sur quatre années a conduit la HAS (Haute autorité de la santé) à imposer en 2010 le scanner comme examen de référence pour le dépistage des pathologie contractées à la suite d'une exposition à l'amiante. Cette disposition a permis la reconnaissance de nombreuses maladies professionnelles, particulièrement pour les maladies bénignes (tels que les épaississements pleuraux - les plaques pleurales) Nous regrettons régulièrement que le SPE suivi pendant l'exposition et le SPP suivi post professionnel, ne soient pas à la hauteur, comme ils devraient l'être. Par ailleurs nous rappelons que les professionnels de santé qui ordonnent encore une radio thoracique sont dans l'illégalité.
L'étude LUCSO sous forme de test, a pour objectif de mesurer la faisabilité d'un dépistage plus étendu. Le questionnaire (voir l'extrait ci-dessus) propose un périmètre plus large, qui dépasse l'amiante. De nombreux produits à risque pouvant être la cause de cancer broncho-pulmonaire sont repris.
Si nul ne conteste que le tabagisme soit un accélérateur, nous espérons que son influence ne masquera pas les autres facteurs, et particulièrement la part des expositions professionnelles. C'est le sens qui semble être donnée dans les invitations.
Les réponses au questionnaire vont s'avérer de la plus grande importance. Particulièrement la première partie (non reproduite dans cet article) qui permet d'indiquer avec précision les lieux et les durée d'expositions