Comme une vis sans fin !
Comme une vis sans fin !
Si l'on n'y prenait garde cela deviendrait presque banal. Les exemples se multiplient, et rien ne se passe ou presque. A la différence que les conséquences elles aussi connues sont toujours présentes.
L'article du journal SO relate avec précisions l'historique d'un cas qui n'est pas isolé. La législation ne cesse d'évoluer, mais le phénomène reste récurrent : alors où se trouve le problème ?
L'article précise que le repérage de l'amiante est devenu obligatoire depuis 2019 : un rapport sénatorial de juillet 2015 précisait que le repérage était le maillon faible de la chaîne du traitement de l'amiante (repérage - travaux - transport - gestion des déchets). . .
Le plus révoltant c'est de lire : que lors de l'inauguration de la piscine fin 2007, une partie des gradins avait été conservée en dépit de la présence d'amiante dans les revêtements. En 2007 le poison était interdit de fabrication et de commercialisation depuis 10 ans : Qui a pris la décision de "laisser la poussière sous le tapis ?
Il ne s'agit pas de faire "la chasse aux sorcières", mais en 2007 nul ne pouvait ignorer que l'amiante présente risquerait de tuer un jour.
Ce qui ressort aujourd'hui et c'est normal, ce sont les conséquences de ce retard qui va priver un quartier de Bordeaux à forte population d'un simple loisir. Ce qui va être aussi soulevé ce sont les retombées financières de la prolongation (dans des conditions plus difficiles) des travaux.
Mais ce qui horripile les associations de défense des victimes de l'amiante, c'est que l'aspect "Santé Publique" est régulièrement totalement négligé depuis maintenant 26 ans !
clic droit ; https://43-mp.my.canva.site/l-amiante-ca-suffit
Le 6 juin 2023 la CAVAM solidaire et présente :
https://www.amiantemaladieprofessionnelle.com/tag/cavam/