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Le droit à l'oubli pour les patrons

Le droit à l'oubli pour les patrons

UNE NOUVELLE LOI "LE DROIT D'EMPOISONNER"

Après ÉTERNIT en ITALIE voilà AMISOL en FRANCE. Ou tranquillement la Justice ne la rend pas mais la vomit. Elle vomit sur les morts de l'amiante, sur les malades, sur les familles, elle éclabousse de son mépris ces morts qui n'ont qu'un seul défaut, ils sont pour la majorité ouvriers.

Alors, cela ne peut peser contre des accusés qui eux, sont des grands industriels qui ont des bras très longs et ils savent en jouer. Alors le procès dure et s'éternise, on fait trainer les instructions, on dépayse les dossiers, on change de juge lorsque les dossiers sont presque clos. Pour tout dire, on joue "la montre" car on osait y croire mais le temps c'est très important pour un crime industriel. Pour ÉTERNIT, le patron est mort "pas de bol", pour AMISOL la Cour d'appel de Paris dans un éclair de génie nous la joue c'est trop tard, les faits remontent à trop loin, on a plus assez de mémoire et comme disait un célèbre chanteur, le temps des "UNS", n'est pas le temps des "AUTRES". Pour CHOPIN, c'est le non lieu, pour les morts et leurs familles comme disait un célèbre humoriste c'est "CIRCULEZ, Y'A RIEN Á VOIR".

Il reste dans ce combat une dernière étape, la cassation. L'avocat de CHOPIN se répand dans les journaux pour dire que si les "AMISOLS" vont en cassation se sera de "l'acharnement contre son client", il rajoute une couche de mépris, c'est intolérable.

 

Les brèves N°13 de la CAVAM

La CAVAM est décidée à continuer le combat, nous sommes placés devant nos responsabilités, soit : on laisse tombé, soit on est décidé à lutter contre ce déni de justice qui n'est simplement que la mise en marche de l'impunité patronale comme le souhaite le patronat français. IMPUNITÉ pour les "UNS" - MORTALITÉ précoce pour les "AUTRES".

Nous devons continuer toutes les initiatives possibles pour que nous amenions les empoisonneurs industriels en correctionnelle, pour bien prouver que malgré toutes les difficultés misent au travers de notre combat, nous continuons à exiger la justice, rien que la justice.

SURTOUT NE RIEN LÂCHER - SURTOUT NE RIEN OUBLIER...

Déclaration de la CAVAM suite au Non LIEU de CHOPIN

Déclaration de BAN et Henri PEZERAT su au Nom Lieu de CHOPIN

Ils sont tenaces

Ils sont tenaces

UNE VICTOIRE QUI EN APPELLE D'AUTRES

«C’est un moment historique. C’est la première fois que des mineurs font condamner les anciens exploitants, je devrais dire exploiteurs, pour les avoir exposés à des produits cancérogènes», s’est félicité François Dosso, responsable de la CFDT mineurs, la voix nouée par l’émotion. «C’est une grande victoire pour la corporation minière, mais aussi pour l’ensemble des salariés qui sont exposés à des produits cancérogènes par la faute de l’employeur», a-t-il ajouté.

L'Avocat des Mineurs Me Teissonnière
L'Avocat des Mineurs Me Teissonnière

Les prud’hommes ont condamné le liquidateur de la société LORMINES, l’ancien exploitant des mines de fer lorraines, aujourd’hui fermées, à verser à chacun des dix demandeurs 4 500 euros de dommages et intérêts «en réparation du préjudice d’anxiété subi du fait de l’exposition à des produits nocifs». Cependant, les requérants réclamaient 30 000 euros d’indemnités chacun. D’où la déception perceptible chez certains après le jugement, comme un ancien mineur de 83 ans, qui relevait que «4 500 euros pour 33 ans de mine, c’est pas grand-chose». Les anciens mineurs ont dénoncé avoir été exposés, durant des décennies, à un «cocktail» de poisons : de l’amiante mais aussi des solvants, des hydrocarbures ou encore des poussières minérales hautement toxiques, qui plus est dans un milieu souterrain confiné. En 2010, dans un arrêt fondateur, la Cour de cassation avait accordé cette reconnaissance à la catégorie spécifique des travailleurs de l’amiante. «C’est une grande satisfaction que, dès la première audience de jugement, les prud’hommes tranchent le principe de la reconnaissance du préjudice d’anxiété au-delà des victimes de l’amiante», a commenté Me Jean-Paul Teissonnière, l’avocat des anciens mineurs. Cette décision constitue aussi une «indication encourageante» pour l’issue de 850 procédures similaires lancées par d’anciens mineurs à Forbach (Moselle), a estimé l’avocat.

Les CERADER en Marche
Les CERADER en Marche

En lien : le N° 17 du journal associatif du CERADER 47 ALBRET merci à toute l'équipe du CERADER car un journal c'est du boulot....

Le N° 17 Du CERADER 47 ALBRET

L'ASSOCIATION CENTAURE CULTIVE LA MÉMOIRE OUVRIÈRE

 

Le 6 février 2015, en tête de grande forme, nous commémorerons la disparition tragique de nos camarades A 11h30.

Le 6 février 1981, nos camarades Pourchier et Martinez disparaissaient tragiquement dans l’incendie d’un pétrolier en réparation, le "Fina Britania". Depuis le 6 février 1982, nous commémorons, d’abord nos deux camarades. Ce n’étaient pas les premiers, ça ne seront pas les derniers. Les soudeurs ont décidé que ce jour du 6 février allait devenir le jour des morts d’accident de travail des chantiers… fin de la décennie, occupation du site, chômage, mal vie, sous-vie, maladies professionnelles ou non, suicides… quand on se compte, on est moins nombreux. ‘’Tous ces morts, ils sont morts à cause du travail ou plutôt d’absence de travail’’. Si nous sommes là aujourd’hui à commémorer le 6 février, c’est grâce à la leçon de courage que nous a insufflé Mme Pourchier dans sa lettre où elle nous houspille de travailler en sécurité, de refuser le travail, si ce n’est pas le cas. De pouvoir dire à ses enfants et son épouse : « A ce soir » et être serein, si nous sommes des hommes, nous en avons le devoir. ‘’ Moi, j’ai résisté à l’appel de ce grand trou béant. Si j’avais sauté, j’aurais rejoint Henri. Mais j’aurais manqué à mon devoir.

’’ Mme Pourchier avait des enfants jeune, elle a assumé, et quelquefois nous a donné des coups de triques pour que l’on soit des travailleurs dignes. Merci Mme Pourchier.

Pierre BOUVIER

PRésident de CENTAURE LA CIOTAT

Des images de la 1er commémoration le 6 Février 1982Des images de la 1er commémoration le 6 Février 1982Des images de la 1er commémoration le 6 Février 1982

Des images de la 1er commémoration le 6 Février 1982

La lutte est longue
La lutte est longue

Pour terminer les brèves de cette semaine. Nous voulons rester sur cette victoire des Mineurs de Lorraine. François DOSSO représentant des Mineurs CFDT de Lorraine a dit : "la lutte est encore longue mais nous avons l'habitude". L'ensemble des associations de la CAVAM les félicite pour ce grand succès et leur apporte toute leur solidarité, la lutte sera encore longue mais les Mineurs et leurs associations et syndicats peuvent compter sur l'actif soutien et solidarité dans les luttes à venir.

Bonne Lecture - Portez-vous BIEN et bien sur continuez à faire abonnez "Aux Brèves de la CAVAM"

MC

Tag(s) : #Vie associative
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