CAVAM Hebdo N°2
L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE l'ADDEVA 52
La salle - La tribune avec le bureau de l'Addeva 52 et François LAFFORGUE (TTLA) et Bernard LECLERC (CAVAM)
AG Addeva 52 la presse en parle
ADDEVA 81 dans l'action le 5 Février 2015 Pour le PÉNAL
L'association appelle les adhérents à se rassembler devant la Préfecture pour soutenir la délégation qui sera reçu pour exiger la tenue d'un procès pénal pour les victimes de l'amiante.
CAPER Nord Isère plus de 1100 lettres Pétitions envoyées à l'Élysée
Le froid était là dimanche matin mais les "casquettes" leur tenaient chaud. Ils ont fait signer environ 380 cartes pétitions pour réclamer un procès pénal pour les victimes de l'amiante. Cette action a aussi permis de rentrer en contact avec la population de Roussillon et de rappeler aux personnes que 19 ans pour juger les coupables de cet empoisonnement c'est très long et qu'il faut avoir de bonne protection pour pouvoir se soustraire comme cela à la Justice donc à qui profite ce Crime Industriel...
Aujourd'hui, le Caper Nord Isère a envoyé par la poste à François Hollande 5 grosses enveloppes avec à l'intérieur un peu plus de 1.100 cartes Pétitions signées par les adhérents du CAPER Nord Isère, par la population du Bassin de Vie, par les salariés du Pole Chimique de Roussillon, par les sympathisants de l'association qu'ils en soient tous remerciés. Comme le Caper Nord Isère remercie de leur soutien, les retraités CGT pour leur aide et les militants de la CGT du Site chimique qui ont fait signer plus de 180 cartes.
LA CAVAM SOLIDAIRE DES VERRIERS DE GIVORS
Jean-Claude DEVAUX qui travailla à la verrerie de Givors de 1972 à 2003 est décédé, emporté par la maladie le 3 février 2015 , dans sa 62e année.
Il fut délégué du personnel de 1984 à 2002, délégué au Comité d'hygiène et sécurité en 1987, délégué syndical CGT de 1990 à 2002.
Outre son emploi de cariste, pour assumer ses responsabilités syndicales et de représentant du personnel il fut bien sûr conduit à se rendre dans tous les ateliers, aux postes de travail nécessitant son intervention pour examiner les conditions de travail et favoriser l'amélioration des conditions d'emploi et de sécurité. Jean-Claude fut donc exposé aux mêmes produits utilisés en production : poussières de silice, fibres céramiques réfractaires, amiante, hydrocarbures, solvants, etc. tous classés « cancérogènes ». Est-ce ainsi qu'il contracta le « cancer broncho-pulmonaire primitif » qui vient de l'emporter ?
En novembre 2005, un examen révéla une difficulté respiratoire « qui semble de plus en plus invalidante ». Toujours est-il que la Sécurité sociale refusa le 25 avril 2012 de reconnaître sa maladie au titre des « cancers broncho-pulmonaires provoqués par l'inhalation de poussières d'amiante » du tableau 30 bis. Le Comité de reconnaissance se refusant de prendre en compte ses trente années passées à la verrerie de Givors et ne s'intéressant qu'aux années antérieures passées dans des entreprises où l'amiante n'est pas apparente comme à Givors. Jean-Claude avait engagé un recours devant le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale de Saint-Etienne, dont on attend encore les conclusions qui devaient pourtant être rendues en novembre dernier. Les anciens verriers, unis dans cette lutte pour la reconnaissance des maladies professionnelles et pour le suivi médical des victimes, accompagneront leur camarade à sa dernière demeure lors de la cérémonie qui se déroulera vendredi 6 février à 14h30, en l'église de Givors-Canal.
Laurent GONON
Association des anciens verriers de Givors
QUE VA DIRE LA COUR D'APPEL DE PARIS SUR "AMISOL"
Les juges vont nous dire demain sur le procès AMISOL ce quils comptent faire de Monsieur CHOPIN dernier PDG d'AMISOL, vont ils l'envoyer en correctionnelle ou vont ils par je ne sais quel subterfuge nous expliquer que le temps a passé et qu'il est trop tard...
Le crime industriel sera-t-il jugé un jour ou doit dont croire qu'en France, on peut impunément empoisonner ses salariés pour sauvegarder son compte de résultat.
Les salariés français paient un lourd tribu à cette logique qui veut que dans un compte de résultat on préfère les bénéfices sonnant et trébuchant à la santé humaine.
Aujourd'hui un retraité nous informe qu'on lui a trouvé de "l'amiante" dans les poumons comme il dit. A son départ en retraite l'entreprise chimique a oublié de lui donner sa fiche d'exposition, il n'a jamais eu de suivi post exposition. Alors que la LOI prévoit cela. Oui, la LOI que ces industriels ne respectent pas depuis des années, la LOI qu'ils bafouent trop souvent en pleine impunité.
Demain, le jugement AMISOL nous donnera un éclairage sur la justice de notre Pays. Même si CHOPIN n'est pas envoyé en Correctionnelle, nous continuerons, nous ne lâcherons rien, notre action de Coordination d'Associations des Victimes de l'Amiante et de Maladies professionnelles est de chaque fois que la Justice endort un dossier, savoir le réveiller par d'autres moyens. Vous pouvez "fermer la porte à nos demandes de Justice", nous trouverons toujours une fenêtre pour revenir avec la même ténacité pour exiger que la justice passe.
L'Amiante ce n'est pas une Catastrophe Sanitaire c'est un crime industriel. L'amiante ce n'est pas une épidémie c'est un empoisonnement délibéré et décidé par des firmes industrielles pour conforter leurs profits et qu'on ne s'y trompe pas, cette logique perdure et on continue à empoisonner au nom du CAPITAL. Donc soyons VIGILANTS, Soyons SOLIDAIRES, SOYONS COMBATTIFS et SOYONS avec la CAVAM
MC