Les Brèves n° 116
Dans ces Brèves nous allons aborder
Justice:
- anxiété, un coup c'est oui, un coup c'est nom ! Cherbourg - Nancy - Bordeaux
Vie des Associations et des Régions:
- Formation dans les Hauts de France
- Le Cerader24 passe "à l'après présidentielles"
Justice: anxiété un coup oui, un coup non !
Amiante. L’État indemnise 122 ex-salariés du site DCN de Cherbourg
L’État a été condamné jeudi par le tribunal administratif de Caen à payer environ 976 000 € en tout à 122 ex-salariés de DCN, devenue depuis DCNS, exposés à l’amiante.
L’État a été condamné à indemniser à hauteur de 8 000 € par personne le préjudice d’anxiété des anciens ouvriers du site DCN, à Cherbourg. Le tribunal administratif de Caen a estimé que ces personnes « vivent dans la crainte de découvrir subitement » qu’ils sont « atteint(s) d’une pathologie grave, pouvant provoquer » leur décès
Le site de Cherbourg fabrique les sous-marins nucléaires français. En juin 2016, ce même tribunal avait condamné l’État à indemniser 127 autres ex-salariés de DCN à Cherbourg. Les requérants ne feront pas appel de cette décision « satisfaisante », a indiqué Jean-Louis Macouillard, l’avocat des plaignants qui demandaient 15 000 € par personne.
Selon l’avocat, l’absence de protection nécessaire pour travailler dans un cadre empoussiéré d’amiante a causé 5 090 maladies professionnelles à la DCN, tous sites confondus. Une procédure pénale lancée en 2005 est en cours dans ce dossier. L’enquête est menée par le pôle santé de l’instruction à Paris. L’amiante est interdit depuis 1997 mais, selon l’association des victimes de l’amiante, la DCN a eu une dérogation de 5 ans. La Direction des constructions navales (DCN) est devenue DCNS en 2007 au moment de sa privatisation partielle. L’État en détient aujourd’hui 65 %.
A NANCY les Prud'hommes disent NON !
150 salariés de la cristallerie de BACCARAT exposés à l'amiante durant leur carrière, qui réclamaient leur préjudice d'anxiété ont été déboutés. Ils espère avoir gain de cause en appel
Amiante : les salariés d’Alstom déboutés LE MONDE (05 05 2017
La cour d’appel de Besançon a rejeté, vendredi 5 mai, la demande de reconnaissance du préjudice d’anxiété formée par 18 cadres du site d’Alstom à Belfort (territoire de Belfort) pour avoir été exposés à l’amiante au cours de leur carrière.
Confirmant le jugement de première instance du conseil des prud’hommes de Belfort de décembre 2015, la chambre sociale de la cour a déclaré « irrecevable » l’appel de 18 salariés du géant européen du secteur des transports, en raison du dépassement du délai de prescription, pour lequel elle a retenu la date du 6 novembre 2012.
A BORDEAUX le Cheminots renoncent par KO technique financier
voir: www.allo-amiante.com
Le préjudice d'anxiété pourtant reconnu, fait toujours l'objet d'interprétations diverses et contradictoires. Comment expliquer rationnellement que les exposés d'un secteur courent un risque anxiogènes (nombreuses victimes - disparitions de collègues ou d'anciens collègues. . .) et que d'autres exposés, qui sont confrontés aux mêmes angoisses et qui suivent également les inquiétudes des examens de dépistage (scanners), ne peuvent en ressentir les mêmes effets ? Comme tous les salariés qui vivent cette injustice discriminatoire, nous avons du mal à comprendre. Nous continuerons à le dire
Pendant ce temps là à la SNCF
250 cheminots se sont réunis à Périgueux (information journal Sud Ouest 13 mai 2017). Ils se sont mobilisés à l'appel de l'intersyndicale; CGT - SUD et UNSA, pour défendre l'activité de ce site de la SNCF, qui s'occupe de la maintenance du matériel roulant. Un plan de 60 suppressions d'emploi avait été acté par la direction, il y a quelques mois.
Selon les syndicats des pistes pour conforter l'activité du technicentre n'ont pas été explorées. Par exemple le désamiantage des trains corail. Après un piquet de grève devant l'établissement , les manifestants ont arpenté la ville, dans le calme, jusqu'à la préfecture. Une délégation a ensuite été reçue par la préfète
La Vie des Associations et des Régions
Formation dans les Hauts de France
A l'appel de Coordination CAVAM des Hauts de France, les associations du Nord: : ADEVA 59 - ADVASUD CGT - CAPRA - CAPER Thiant, se sont retrouvé pendant deux à jours à Wasquehal pour une formation.
Une première journée sur les maladies professionnelles autres que celle imputées à l'amiante. l'objectif de ce premier jour était de donner des bases et des outils sur ce vaste programme, pour le traitement des dossiers des victimes
Une deuxième journée sur la prévention et l'éradication de l'amiante, un sujet qui interpelle fortement la coordination, et sur lequel elle s'est largement penchée. Comme nous l'évoquions dans nos articles précédent, les associations présentes on entamés des démarches pour la mise en œuvre d'une torche à plasma dans leur région.
Deux journée, dense et pleine bien utilisées
Le CERADER 24 passe à "l'après présidentielles"
"