Les Brèves n° 137
Dans ces Brèves n° 137. . .
- Réunion de fin d'année du CERADER 24
- Pesticides / Amiante suite. . .
Réunion de fin d'année du CERADER 24
Tel peut être le sentiment général à l’issue de cette assemblée de fin d’année 2017 où 200 de nos amis se sont retrouvés unis par cette volonté d’en finir avec ces poisons de cancérogènes industriels et notamment l’amiante ne comprenant pas comment les responsables de ces dizaines de milliers de drames humains restaient sans répondre de leurs actes devant la justice.
Nos assemblées :
- sujets d’informations thématiques en fin d’années
- orientation, décisions voire élection de votre conseil d’administration (ce qui sera le cas le 16 février 2018). Cette soirée a porté sur 2 sujets d’actualité :
1/ LA PRISE EN CHARGE des malades toujours plus mal assurée
Cette action de notre CERADER sur ces questions est partie de la suppression du service pneumologie de l’Hôpital en 2014 et plus récemment de l’installation de 2 I.R.M. que nous voulons dans l’hôpital public.
C’est le Docteur SCHEFFER (cardiologue) dirigeant de la coordination des associations de défense des hôpitaux et maternités de proximité
Les services publics de santé, la sécurité sociale et plus généralement la protection sociale malmenés … les politiques mises en œuvre par BARRE, BACHELOT et TOURAINE … avec la suite qui se met en place … L’HUMAIN disparaissant derrière la gestion managériale des hôpitaux publics avec le BURN OUT qui en résulte et les suicides qui, comme à France télécom, se multiplient.
Les millions de gens dans l’incapacité de se soigner
Le tout ambulatoire auquel se livrent les Agences Régionales de santé étant dans bien des cas une hérésie !
Pour l’assistance, c’était la découverte de l’ampleur de tout ce qui se passait y compris en Dordogne puisque des indications étaient données sur l’état des hôpitaux de PERIGUEUX, BERGERAC, SARLAT avec les menaces de regroupements territoriaux encore plus dangereux pour l’accès aux soins et le suivi des malades. Le cas de la fermeture de l’hôpital R. PIQUET à BORDEAUX était lui aussi cité !
L’exemple très négatif de REIMS était donné sur l’ambulatoire incohérent, il y a à proximité de cet hôpital un « hôtel » où les malades devant revenir le lendemain sont priés d’aller coucher moyennant 45 euros par nuit non remboursés par la sécurité sociale. Jusqu’où iront-ils ?
Notre coordination a pour but de regrouper toutes les énergies pour plus d’efficacité !
Le film qui suivait confirmait les propos du Dr SCHEFFER Il y eut un moment de silence à l’issue de ces 2 premières parties des travaux.
2/ L’AVENIR PASSE PAR L’ERADICATION
C’était le thème de la seconde partie divisée en 2 par l’intervenant G. ARNAUDEAU coprésident de la CAVAM et de son association Allo amiante qui soulignait d’entrée le travail suivi entre nos 2 associations depuis des années.
D’abord une présentation de mesures que l’on peut et doit prendre lorsque l’on a de l’amiante chez soi, à proximité de chez soi ou que l’on en rencontre en allant ramasser des cèpes ou des châtaignes …
Il insistait sur une nouvelle forme d’inertage de l’amiante, action menée conjointement par le CERADER et la CAVAM (N).
Il parlait ensuite des travaux de la CAVAM sur un projet innovant pour accélérer la disparition de ce poison : « un pôle public pour l’éradication de l’amiante » présenté dans une plaquette 4 pages
J.M. SEGUREL TIRE DES ENSEIGNEMENTS
De nos travaux avec quelques idées …
- Dépenser des milliards aujourd’hui pour éradiquer ce poison, c’est garantir la santé des générations à venir et éviter bien des dépenses à la protection sociale ; pari GAGNANT/GAGNANT à condition de mettre l’HUMAIN en avant et non les profits. Et comme il l’a dit « Si l’argent que coûte chaque malade avait été investi dans la prévention, quelle économie humaine et autre aurait été faite ».
- Personne jusqu’à présent ne s’est risqué à faire le calcul. Nos dirigeants ne veulent pas entendre parler de péréquation ! ! ET POURTANT !
Mais il y a une différence notable, c’est que dans le cadre de la maladie, c’est la Sécu (donc nous) qui paye alors que dans le cadre de la prévention c’est l’industriel ».
- Nous voulons le maintien des droits conquis pour se défendre dans les entreprises et notamment ceux des CHSCT, l’arrêt des ponctions sur notre pouvoir d’achat (CSG + 1,7%) alors que les patrons paieront moins ... et il terminait sur sa phrase «fétiche » : Ceux qui luttent ne sont pas sûrs de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu
AVANT DE LEVER LE VERRE DE L’AMITIE
René mettait en garde contre le risque de voir l’accord de libre-échange CANADA EUROPE permettre la rentrée en France de produits contenant de l’amiante (accord nommé CETA)
Invitait les participants à s’inscrire pour le prochain déplacement au TASS le 14 décembre
Et confirmait : le soutien que nous apportons aux actions syndicales menées depuis 2016 contre les lois travail XXL et les ordonnances va, avec vous tous, se poursuivre. Il y va de notre capacité à vous défendre demain !
Pesticides / Amiante suite. . .
Le 16 novembre Allo Amiante participé à une rencontre citoyenne
voir www.allo-amiante.com "avis de rencontre citoyenne"
Prévention: un projet inédit et novateur . . .
Le projet de création d'un "POLE PUBLIC d'ERADICATION de l'Amiante", a été élaboré par la bureau national, puis validé par les membres du C.A.N (conseil associatif national) lors du dernier conseil du 4 octobre dernier.
Depuis les associations ont commencé à saisir leur députés et sénateurs locaux. la direction de la CAVAM a de son côté saisie: le ministère de l'environnement et de l'écologie, et les ministères des solidarités de la santé - du travail et des solidarités - de la cohésion des territoires et de l'économie.
La suite à venir !!