Ils ne sont pas malades mais l’amiante leur pourrit la vie. 20 anciens salariés de Gascogne Papier et un ex-employé d’une entreprise sous-traitante étaient ce jeudi matin devant le conseil de prud’hommes de Mont-de-Marsan pour demander la reconnaissance de leur préjudice d’anxiété. Tous ont travaillé pendant plus de trente ans au contact de l’amiante et pourraient, un jour, développer des affections mortelles. Cette épée de Damoclès les oblige à un suivi médical drastique.

Ils réclament à leur ancienne société une indemnisation de 15 000 euros pour chacun et la délivrance d’une attestation d’exposition qui obligerait Gascogne à prendre en charge leur suivi médical. Une somme jugée excessive par le papetier, qui réclame un examen des dossiers au cas par cas.
Le conseil de prud’hommes s’est laissé jusqu’au 8 février pour trancher
Un peu plus de concret sur le Pôle Public de l'Eradication de l'amiante