Les associations de la CAVAM sans relâche
Les associations sans relâche
- ASAVA, la Section du golfe de St Tropez, s'affirme !
et le Conseil d'administration montre la voie
- Un jour il faudra bien tenir compte de tout
- La balle est dans leur camp
- ASAVA, la Section du golfe de St Tropez, s'affirme !
La section Golfe de St Tropez a ouvert, une nouvelle permanence à GRIMAUD, salle GLycine du complexe Beausoleil, après celle de Cogolin, à l'espace Agora
L'association locale venant en aide aux personnes souffrant de l'amiante veut désormais, après un an d'existence et de nombreuses victoires, éradiquer le phénomène des dépôts sauvages toxiques
En effet, les personnes ayant travaillé au sein d'entreprises utilisant de l'amiante ou évoluant en contact avec ce produit, souffrent toujours aujourd'hui, après des années d'inhalation de poussières d'amiante, de cancers, pour la plupart.
Dans le Golfe de Saint-Tropez, l'Association locale des salariés victimes de l'amiante (Asava) créée il y a tout juste un an, entend bien poursuivre la lutte et les réflexions sur "ce drame sanitaire". Pas question donc de cacher l'amiante sous le tapis!
Interview, mardi, de son président, Michel Savignac, à l'occasion de l'ouverture d'une nouvelle permanence, au complexe Beausoleil à Grimaud. Un ancien salarié, victime de l'amiante, après une carrière à DCNS ou Usine des Torpilles, devenue aujourd'hui Naval Group.
extrait de l'article VAR-Matin
et le Conseil d'administration montre la voie
Un jour il faudra bien tenir compte de tout
Publié le 20/04/2018 à 03:52,
Il y a des progrès dont notre société aurait mieux fait de se passer. L'amiante utilisé dans la construction est un de ceux-ci. Après plusieurs mois d'accumulation de déchets du bâtiment, déposés de façon illicite sur le parking des Claux à la Riverotte, la mairie vient de faire évacuer, par une société spécialisée, les plaques amiantées. Il en coûte près de 6 000 € aux contribuables clermontois pour pour plus de 4 m3 de déchets.
Trois employés de l'entreprise Amiante Ingénierie de Brugières ont récupéré une à une les plaques amiantées avant de les paletter et de les stocker dans la benne placée un peu plus loin. Ces déchets, dit ultimes et non dangereux, sont ensuite acheminés au centre Pyrénées Service Industrie (PSI) de Lannemezan pour y être enfouis.Une des motivations de la création des intercommunalités est la mutualisation des dépenses entre communes. La mairie demande à l'Interco du Sicoval le recensement des communes touchées pour faire un ramassage groupé, de faire jouer à fond la solidarité, et de l'aider financièrement à combattre ce fléau qui envahit nos campagnes.
Double financement pour les communes
Pour les déchets sur le territoire communal c'est double peine, puisque les communes financent les déchetteries et qu'il leur est demandé, en plus, de payer les dépôts à celle de Labège réservée aux professionnels et collectivités. Mesure d'autan plus injuste que les coupables ne sont presque jamais les habitants des communes concernées.
Remarque, les coûts s'additionnent sous les formes les plus diverses, et régulièrement d'une manière directe ou indirecte à la charge des citoyens.
Dans nos rencontres, dans le cadre de notre projet (que l'on pourrait baptiser "Mission de santé Publique", de création d'un pôle public d'éradication, l'aspect budgétaire, et financier de ce projet, sont régulièrement et justement évoqués.
Au moment de la décision de mise en oeuvre, il conviendra de mettre en parallèle tous les coût engendrés par l'utilisation de ce poison:
- pour l'assurance maladie - les désamiantages - les désamiantages réalisés dans de mauvaises conditions, qui provoque des surcoûts - les opérations de réfection ou de restauration, réalisées en dehors de toutes législations, dont les retombées entrainent là encore des frais. . .
Nous sommes saisis chaque jours d'exemples ou de cas similaires, à l'article de ce jour, qui concernent des professionnels et/ou des particuliers.
La parallèle permettra certainement de démontrer que le prix mutualisé (avec une participation concrète des instigateurs du drame industriel) d'une telle réalisation, sera finalement dérisoire, surtout si on y inclut, l'intérêt humain et celui des générations futures
La balle est dans leur camp
Dans l'article précédent du 9 avril dernier, nous avons fait part de l'envoi de notre motion aux différents ministères et au Président de groupe de travail amiante de l'Assemblée Nationale.
Ce dernier, nous a répondu personnellement et nous promet une rencontre prochaine.
Les courriers destinés aux ministères Santé - Travail - Environnement - Economie, ont été adressés en Lettre suivie, ce qui nous permet d'être certains du dépôt de la missive dans les boîtes aux lettres concernées.
Dans l'attente de la suite utile. . .