Les Brèves 2018 n°20
Dans ces Brèves. . .
- Le CERADER 87 (Limoges) une jeune association active. . .
- BERGERAC, une importante réunion. . .
- Dans les pas de l'amiante. . .oui mais. . .
Le CERADER 87 (Limoges) une jeune association active
La jeune association a "sorti", un tract intéressant, largement distribué
BERGERAC, une importante réunion
Communiqué de presse réalisé à l’issue de journée de réunions sur l’éradication de l’amiante à
BERGERAC LE 17 AVRIL 2018
A l’invitation du CERADER 24
Communiqué de presse du 18 avril 2018 :
L’AMIANTE CONTINUE DE TUER !
Depuis 4 ans, le CERADER 24 s’est penché sur un des moyens d’éradiquer ce poison de nos vies et a pris des contacts avec un chercheur de l’Université de Montpellier Mr CAMBON et les représentants de l’entreprise ayant soutenu cette action d’éradication de l’amiante ; la SOMEZ.
Le CERADER 24 était appuyé par la CAVAM porteuse d’un projet de pôle public d’éradication de l’amiante dans lequel ce projet ce projet s’insérait parfaitement.
Dans la dernière période, cette démarche commune a sensibilisé l’ensemble des forces politiques locales, départementales, régionales à partir d’une motion de Mr AUZOU vice-président du conseil départemental PCF/Front de gauche, adoptée à l’unanimité par les élus et transmise à toutes les communes du département pour prise de position.
De même, le député de la circonscription qui avait reçu le CERADER 24 le 2 mars, posait une question écrite à Mr HULOT ministre, reprenant le besoin d’éradication de ce poison et la création du pôle public.
Le directeur de la SOMEZ exposant le projet
et au fond à gauche G. ARNAUDEAU et Ch. VINCENT
R. VINCENT, Madame la sous-préfète de BERGERAC et l’attachée parlementaire de Mr DELPON député.
Une partie des participants et des élus
Le 17 avril :
Cela a permis à l’association de réunir l’ensemble des représentations régionales (électives, économiques et politique) au cours d’une réunion à laquelle avait tenu à participer madame LAURENT sous-préfète de BERGERAC. Tous les participants ont regretté l’absence des directions de EURENCO et MANUCO les industriels susceptibles d’accueillir le pilote faisant passer l’étude du laboratoire vers le demi-grand étape indispensable avant toute réalisation industrielle. La direction ayant proposé de rencontrer les concepteurs et le CERADER 24 l’après-midi.
La réunion du matin s’est terminée par une satisfaction générale néanmoins marquée par le souci de la position d’EURENCO/MANUCO ?
Pour la réunion de l’après-midi, l’absence du directeur d’EURENCO dont nous n’étions pas informés posait problème mais c’est le directeur de MANUCO (secteur des acides) qui nous a reçus, écoutant attentivement la présentation du procédé proposé et répondant aux questions des participants sans pouvoir nous apporter la réponse quant à la mise à disposition des terrains nécessaires sur le site SEVESO propriété d’EURENCO … mais
- il confirmait que les besoins en acides ne posaient pas de problèmes au contraire
- il confirmait que, pour le pilote, les espaces nécessaires étaient disponibles et intégrables dans le périmètre concerné
- il se rapprocherait du directeur d’EURENCO pour nous donner une réponse rapide à la question restée sans réponse et pourtant indispensable des terrains.
A l’issue de cette rencontre, les participants se félicitaient des éclairages apportés et, comme cela avait été dit le matin, demanderaient aux élus et à madame la sous-préfète d’appuyer cette demande auprès du propriétaire des terrains (dépendants quand même de l’état !) Mr DELPON député pourrait intervenir à ce sujet auprès du gouvernement.
Voilà, brièvement résumée cette importante journée de réunions qui aurait pu se terminer plus efficacement et tout est possible, la preuve étant faite de la fiabilité du procédé et de la possible implantation du pilote à BERGERAC !
Nous restons à la disposition de tous pour plus de précisions.
(voir les articles sur l'Eradication catégorie "création d'un pôle public)
Dans les pas de l'amiante. . .
Améliorer la prise en charge des maladies professionnelles liées aux pesticides.
Dans un communiqué de presse, publié ce mercredi 14 avril, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, Muriel Pénicaud, ministre du Travail, Stéphane Travert, Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation déclarent souhaiter approfondir les travaux actuellement menés sur les expositions à certains pesticides.
L’institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) et l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) ont été missionnés pour fournir une étude actualisée sur les liens entre pathologies et exposition professionnelle aux pesticides.
Les 4 ministres s’appuient sur un rapport relatif à la création d’un fonds d’aide aux victimes de produits phytopharmaceutiques qui préconise d’améliorer en priorité la réparation des victimes, dans le cadre des régimes accidents du travail et maladies professionnelles, en assurant une meilleure prise en charge des maladies professionnelles.
En effet, la proposition de loi portant création d’un fonds d’indemnisation des victimes des produits phytopharmaceutiques a été adoptée par le Sénat le 1er février 2018. Il sera géré par la caisse centrale de la Mutualité sociale agricole (MSA).
Ainsi, peuvent obtenir une réparation intégrale de leur préjudice :
Remarque oui mais.
La création d'un fonds d'indemnisation, rappelle la mise en œuvre du fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante, le FIVA. Ce peut être effectivement, une avancée sociale importante, qui va permettre aux victimes et aux familles de prétendre à une juste réparation. Cependant, il ne faudrait pas (comme cela arrive trop souvent avec l'amiante) que cela se traduise par un détournement de la faute inexcusable de l'employeur. associé à un dédouanement des fabricants de pesticides