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11 Jul

Les Brèves de la Cavam 2018 n° 35

Publié par le blog de la cavam 2018 n35  - Catégories :  #La vie des associations, #prevention, #Les risques CMR

 

Dans ces brèves. . .

 

- L'A.D.V.A Gard rhodanien à participé: Au Grand Circuit Filière Amiante

- La CAVAM Aquitaine à participé à une réunion du PRST 3 Nouvelle Aquitaine

- Sachons souligner nos victoires !

- Abasourdi !!

 

L'A.D.V.A Gard rhodanien à participé: Au Grand Circuit Filière Amiante

Déjà évoqué sur les brèves n° 32 du 17 juin 2018

Les Brèves de la Cavam 2018 n° 35
Les Brèves de la Cavam 2018 n° 35

Guy CHAMPETIER: quelques remarques sur le 5 juillet 2018

Plusieurs sujets ont été abordés.Très bon programme dans l'ensemble toutefois,  tous les intervenants ont fait ressortir les difficultés d'application des règle présentées.

Nous savons que toutes ces opérations ont un coût. C'est pour cette raison que la CAVAM demande qu'elle  soient prises en compte par un Pôle public.

Attention également à l'emploi de personnel en sous-traitance, étant ancien agent EDF, de la filière nucléaire, j'a pu constater, l'emploi de main d'œuvre sous qualifiée que vient de mettre en lumière la cour des comptes quarante ans après.

En tant que membre d'une association défenseur de défense des victimes de l'amiante, je peux vous dire que l'amiante est et sera durant plusieurs années une catastrophe sanitaire. 

 La CAVAM Aquitaine à participé à une réunion

du PRST 3 Nouvelle Aquitaine

Le 26 juin 2018 à Poitiers. Représentant G Arnaudeau 

Les Brèves de la Cavam 2018 n° 35
Les Brèves de la Cavam 2018 n° 35
Les Brèves de la Cavam 2018 n° 35

Bonne présentation de tous les intervenants, les échanges avec la salle ont été intéressants, et constructifs

Dés l'ouverture du forum les points fondamentaux ont été rappelés :

- il faudrait 50 ans pour retirer l'amiante de notre pays

- avec l'amiante, on ne peut pas tricher 

- un diagnostic erroné ou mal fait "se paye cash"

- nous devons encourager l'innovation technique 

Nous ne pouvons qu'apprécier ces principes, et cette volonté affichée. Mais comme dans le sujet qui précède, ce sont les travaux pratiques qui nous inquiètent......

Quelques remarques et Interventions de notre représentant:

1/ Sur la partie médicale, et  la baisse du nombre de victimes: Dans nos associations nous faisons le constat suivant:

-  nous enregistrons, une augmentation régulière du nombre des pathologies lourdes, du nombre de mésothéliomes ou broncho- pulmonaires, mais aussi de cancers hors tableaux de la sécurité sociale. Cela fait pourtant bientôt 10 ans que le CIRC a reconnu, les cancers du larynx - des ovaires de l'estomac. . . , comment étant imputables d'une manière avérée à l'inhalation des poussières d'amiante. La CAVAM a inscrit ce problème parmi  ses requêtes, dans le cadre du PLFSS 2019

- concernant la baisse du nombre de maladies bénignes, elle peut s'expliquer par les déficiences du suivi médical (Suivi Post exposition et Suivi Post Professionnel). La baisse de "fréquentation" du SPP est très significative depuis la fin de l'expérience,  qui a été réalisée dans les 2004/2008, sur quatre régions dont l'Aquitaine.

- Ce phénomène remet au "goût du jour", les difficultés rencontrées par les salariés pour obtenir les indispensables attestations d'exposition: d'une part pour avoir l'autorisation de passer un scanner, d'autre part on peut regretter le manque de relais entre le suivi en activité (SPE) et le suivi après activité (SPP).

2/ Sur le diagnostic amiante: Comme cela a été rappelé dans l'introduction, les négligences rencontrées "coûtent cher" à tout le monde. Je me permets de rappeler que le repérage a été défini comme étant "le maillon faible" dans le rapport sénatorial de 2014.

En aval de ce rapport une revisite législative a été engagée, à titre d'exemple six arrêtés sont attendus avant le mois d'octobre 2018. ils doivent compléter les obligations de repérage avant travaux. Quels seront leur efficacité ? quelles seront les possibilités, en matière de moyens  des agents des Direccte (s) pour les faire respecter ? C'est la vrai question lorsque l'on nous dit que la réglementation a pour objectif de maîtriser le risque !

Nous savons très bien que ce n'est pas dans ce type de colloque que ce traiteront les différents sujets évoqués. Nous en apprécions toutefois leur l'utilité en matière d'informations et d'échanges entre les différents acteurs ou secteurs d'activité. Nous espérons aussi qu'une telle réunion doit permettre de "faire remonter" les différentes remarques, ou attentes.. C'est la conclusion apportée à la fin de la 2èmes intervention

 

Sachons souligner nos victoires !

Après avoir retraduit "le feuilleton" dans plusieurs articles, nous avons annoncé cette victoire dans les Brèves n° 11 du 26 février dernier.

Nous ne nous lassons pas de souligner encore l'opiniâtreté du CAPER Nord Isère, c'est un exemple à suivre.

      

 

ABASOURDI !!

Remarque: 50 000 fois le seuil maximum autorisé " impensable", mais surtout "irresponsable". Quels arguments décents, quels arguments crédibles peut avancer SANOFI Mourenx ?

Pour l'amiante, tous ont dit qu'ils ne savaient pas (mon œil), ensuite ils savaient mais la législation en vigueur ne leur imposait pas certaines contraintes ou obligations qui leurs étaient reprochées.

Nous l'entendons encore dans tout les TASS ou Cours d'appel, lorsque les victimes viennent réclamer leurs droits. Certes les choses ont quelque-peu évolué avec les arrêtés de 2002 qui placent les employeurs devant une obligation de résultat en matière de sécurité de leur salarié. Mais pour autant nous le savons bien, et ce sujet le confirme, le problème reste entier.

Dans le cas précis le contexte est  un peu différent. Les valeurs limites d'exposition et les seuils sécuritaires existent.

Alors, comment la réglementation peut- elle être bafouée, négligée de la sorte ? Dans cette situation malheureusement et certainement pas un cas isolé, c'est du mépris sans vergogne. Un peu comme si les pollueurs se sentaient au dessus des lois !

Nous plaçons cet article dans la catégorie prévention et dans la catégorie des risques CMR. L'exemple de ce jour, nous conforte dans notre position d'opposition à la loi travail, et à toutes ces conséquences. Comme cela est rappelé avec le rôle essentiel que peuvent tenir les CHSCT, pour le présent, mais aussi et surtout pour l'avenir des salariés.  

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Cavam : Coordination des associations de défense des victimes de l'amiante et des maladies dues au travail