Le Blog de la Cavam 2019 n° 1
ET VOILA LE NUMERO 1 2019
C’est dans un climat morose, façon arc en ciel, sur un fond de colère sociale, que nous avons franchi le guet vers 2019,
On se fait des bises, on se donne des cadeaux, on se souhaite le meilleur et surtout la santé, on se farde de résolutions plus ou moins tenables. Bref tout le monde « il est beau, tout le monde il est gentil », enfin presque. . .
Cela fonctionne ainsi, dès le 2 janvier, tout remonte à la surface, la colère sociale est toujours latente, et l’attente d’un peu plus de justice, d’un peu plus de solidarité, et d’un peu moins de discrimination qui ont accompagné les vœux de la CAVAM, apparaissent comme un vœu pieux.
Les exemples ne manquent pas, mais il y en a un qui n’a jamais quitté la surface. Le premier janvier 1997 : On s’est fait des bises, on s’est donné des cadeaux, on s’est souhaité le meilleur et surtout la santé, on s’est fardé de résolutions que l’on n’a pas tenues ou presque pas tenues, mais le premier janvier 1997 c’était aussi l’interdiction de fabriquer et de commercialiser l’amiante.
Vingt et un plus tard, voyez où nous en sommes ! Nous accompagnons chaque semaine souvent dans leur dernier parcours, des victimes d’une exposition qui n’ont rien demandé. ET DES MILLIONS DE TONNES D’UN POISON SOURNOIS SONT TOUJOURS PRESENTES SUR NOTRE TERRITOIRE.
En réalité tout continue, car rien n’est remis à zéro. Pour la société il n’y a qu’une mi-temps sans remise de balle au centre. Tout juste une mi-temps qui perd sa notion « de trêve » au fil des années.
La CAVAM le sait bien il lui faudra encore porter son projet de création d’un pôle public d’éradication de l’amiante, et suivre au plus près toutes les attaques dirigées contre l’intérêt des victimes que soutiennent ses associations, mais aussi dans le cadre de l’intérêt général.
En 2019, nous ne manquerons pas d’arguments pour écrire sur ce blog, c’est pour nous l’occasion de remercier tous les lecteurs de plus en plus nombreux qui ont parcouru la soixantaine d’articles en 2018. Durant une période nous avons interdit l’accès aux commentaires. Des petits malins utilisaient cet outil de communication à des fins personnelles. Nous allons renouveler l’expérience, en espérant qu'ils comprennent que sur ce point-là, l’histoire ne se renouvellera pas