PLFSS: Mise au point suite
Mise au point : suite et fin
Lorsqu'ils ont été informés de l'attitude de l'Andeva relatée dans notre article précédent, les vingt et un présidents des associations adhérentes à la CAVAM ont été très choqués et ont jugé lamentable une telle situation. L'extrait ci-dessous amène une réflexion :
C'est édifiant, mais pour mettre un terme car nous avons d'autres chats à fouetter, il nous faut tout de même apporter quelques remarques sur le contenu de cet extrait :
- Les fondateurs de la CAVAM , n'ont pas voulu créer une coordination concurrente, ils ont simplement marqué leurs désaccord avec le fonctionnement et certaines orientations du moment. En d'autres termes ils ont souhaité travailler et mener leur combat autrement, avec une organisation moins verticale; c'était aussi le souhait des 21 associations qui ont participé à Lille à l'assemblée constituante de la CAVAM le 5 septembre 2016.
- un point du dernier chapitre de l'extrait est toutefois proche de la réalité, en 2019 nous avons participé à des rassemblements unitaires devant la Cour de cassation dans le cadre du préjudice d'anxiété. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y avait pas des arrières pensées. Le dernier épisode laisse la place au doute.
Huit ans après sa création, la CAVAM trace son propre chemin avec ses propres arguments, ses propres décisions, ses propres orientations comme le projet de création d'un pôle public de l'éradication de l'amiante (PPEA), sans calquer sa route sur celle des autres.
Est ce que l'ensemble des adhérents de l'ANDEVA sont en phase avec la décision de leurs dirigeants ? , c'est leur problème.
Une victime reste une victime, s'attarder davantage sur des faits déplorables, qui nous ont révoltés, serait un manque de respect pour celles et ceux qui sont ou ont été frappés injustement en voulant simplement gagner leur vie.
Il fallait simplement vis à vis de ce respect mettre la vérité à sa place.