CAVAM Hebdo N°9
SOLIDARITÉ AUX NORMED - JUSSIEU - VALÉO
L’audience de la Chambre Criminelle de la Cour de Cassation du 26 Mars 2015 sera déterminante. Y seront évoqués les dossiers VALÉO, JUSSIEU et NORMED.
Cette audience démontrera en fonction de sa décision la volonté de nos dirigeants de continuer à maltraiter la cause des victimes de l'amiante. Alors simplement, on rappelle le texte de Jean François BORDES Président du CAPER BOURGOGNE en Hommage à toutes les victimes de l'amiante qui attendent que JUSTICE SOIT FAITE.
SANS JUSTICE PAS DE DÉMOCRATIE
Ils se sont remplis les poches,
Nous nous sommes remplis les poumons.
Ils ont rempli leurs comptes en banque.
Nous avons rempli les cimetières.
Ils ont joué avec notre santé.
Ils jouent avec la Justice. Ca suffit !!
L'ALDEVA S.A NE LÂCHE RIEN !!
L’Association locale de défense des victimes de l’amiante réactive le dossier de la Ressourcerie, ravagée par un incendie en mars 2014. Des salariés ont été exposés à l'amiante.
Voilà un peu plus d’un an que la Ressourcerie était dévastée par un incendie, le mardi 4 mars. Le bâtiment, propriété de l’Agglo Maubeuge val de Sambre, était occupé en grande partie par l’entreprise de réinsertion gérée par l’Association de gestion et d’innovation par l’insertion par l’économie, l’AGIIE. Très vite s’est posée la question de l’amiante. Personne ne pouvait l’ignorer puisque l’ancien site industriel de la SPIE avait été classé en site amianté, avec antériorité fixée à 1989. Un diagnostic-amiante avait été dressé lors de la vente des locaux, en 2004, et l’Agglo avait eu les conclusions d’une « mission de repérage » commandée par elle-même, qui mettait en évidence la présence de matériaux amiantés et de « fibres d’amiante de type chrysolite, crocidolite ». D’où l’irruption dans ce dossier de l’Association locale de défense des victimes de l’amiante, dont le siège est à LEVAL. Un an plus tard, les responsables de l’Aldeva dressent le constat que les choses avancent à petit pas. Quatorze plaintes pour « mise en danger de la vie d’autrui » ont été déposées en octobre au pénal, par autant de personnes. Les plaignants reprochent à leur employeur de les avoir fait travailler sans protection. Et plus encore après l’incendie où il leur fut demandé de nettoyer des objets et du mobilier de récupération salis lors du sinistre et qui ont ensuite été mis en vente dans la boutique. À ce jour, les représentants de l’Aldeva regrettent que seul un représentant de l’Union locale CGT de Maubeuge ayant centralisé les plaintes ait été entendu fin 2014. Côté prud’hommes, ça n’avance guère plus vite puisqu’une première audience est prévu... début novembre 2015 pour faire reconnaître le « préjudice d’anxiété ».
"Le dénominateur commun" - Eradication aide à l'élimination de l'amiante
Le financement ! Il ne se passe une journée sans qu'un quotidien ne fasse état de la présence d'amiante. Tous relatent la situation " de terrain " sur notre territoire. Ces jours derniers, c'est le
http://www.eradication-amiante.com/2015/03/le-denominateur-commun.html
Un excellent article de nos amis d'Allo Amiante. Bravo à eux
QUAND L'ASAVA VA "TOUT VA "
En pièce jointe un article relatant l'action des adhérents de l'ASAVA TOULON pour défendre les victimes du Préjudice d'anxiété.
Preuve que la mobilisation a du bon puisque à l'issue de l'audience à la Cour d'appel de Marseille. Le Vice Président de l'ASAVA Gérard LAUGIER annonçait :
"Le rapporteur public a confirmé la décision initiale du préjudice d'anxiété et il a même augmenté la somme pour sept victimes.
BRAVO aux adhérents de l'ASAVA qui nous montrent la voie "de la SOLIDARITÉ et de l'ACTION".
L'article du Journal "La Marseillaise"
BONJOUR À VOUS LES DÉVOUÉS ET DE HAUTE VOLONTÉ.
ÇA FAIT PLAISIR DE LIRE QUE CETTE LUTTE ABOUTISSE ET C'EST EN SOIT, TRÊS LÉGITIME AU FOND. LA SANTÉ N'A PAS DE PRIX ET JE LA PAIE TOUS LES JOURS
CAR MES PROBLÈMES SONT LE PLUS SOUVENT LIÉS À CE TEMPS PASSÉ AU CONTACT
DE L AMIANTE DE NOMBREUSES ANNÉES . POUR CE DÉPLACEMENT APRES CELUI D'AIX, J'AI APPELÉ MAIS IL N'Y AVAIT PLUS DE PLACE.
L'ESSENTIEL ET QUE TOUS SE SENTENT CONCERNÉS ET RÉPONDENT "PRÉSENT" TANT LE SUJET EST GRAVE DE CONSÉQUENCES POUR SOI-MÊME ET TOUTE LA FAMILLE. DIFFICILE DE VIVRE AVEC L'IDÉE PERMANENTE QU'UN DANGER VOUS GUETTE ET QU'ON NE SAIT QUAND IL VA SE DÉCLARER POUR VOUS FRAPPER.
MERCI ENCORE POUR VOTRE GRAND DÉVOUEMENT.
TRÊS CORDIALEMENT À VOUS
ANTOINE DIAZ
Six enveloppes, plus de 600 cartes pétitions pour exiger un procès pénal sont parties hier de Roussillon, à l'intérieur des cartes signées par les retraités CGT de Roussillon, par les adhérents de Dunkerque sous l'impulsion de Claude TANGE, des cartes signées par des travailleurs du site chimique de Roussillon et par plein de sympathisants.
Un petit malin a dans l'idée de les faire signer pendant la Manif à PARIS le 9 avril 2015. Cela s'appelle faire d'une pierre 2 coups. Lutter contre la mauvaise politique de notre gouvernement et renforcer la solidarité des travailleurs et des victimes de l'amiante pour un Procès Pénal. Ce petit malin nous a soufflé à l'oreille qu'il était d'accord pour être imité par d'autres, alors à nos cartes et à nos stylos.
POUR UN PROCÉS PÉNAL DES EMPOISONNEURS
Nous terminons l'HEBDO CAVAM par une déclaration de l'Union Locale des Hautes Landes que nous vous laissons découvrir en document joint.
Nous le savons, on veut faire taire notre cause car l'amiante est pour eux la cause EMBLÉMATIQUE de la résistance d'êtres humains debout qui clament haut et fort que nous n'accepterons jamais de se taire contre cette logique qui passe le profit avant tout.
On vous le redit : NOS VIES VALENT MIEUX QUE VOS PROFITS.
On finit par un message de lutte mais franchement la "lutte c'est CLASSE"
MC
Déclaration de l'Union Locale des Syndicats C.G.T de la Haute LOIRE