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20 Jun

Les Brèves n° 73

Publié par Cavam  - Catégories :  #La vie des associations

Les Brèves n° 73

Dans ces Brèves n° 73 nous allons aborder:

 

1/ Informations de caractère général

- Prévention: voir: www.eradication-amiante.com

- La médecine du travail en danger

- Pas une bonne idée !

2/ La Vie des Associations et des Régions

- le CAPER Thiant : en a "ras le bol"

- La commission suivi des dossiers de la Cavam Aquitaine s'est réunie le 17 juin

 

1/ Informations de caractère général

Prévention: l'amiante au naturel  : www.eradication-amiante.com

 

La Médecne du Travail en danger !

Formation et effectifs des médecins du travail.  Pour l'année universitaire 2015-2016, l'arrêté du 9 Juillet 2015 a prévu 8626 postes aux épreuves classantes nationales dont 194 pour la médecine du Travail

En France métropolitaine, il y a 5066 médecins du travail en activité, 3613 femmes et 1453 hommes.

Par rapport à 2015, le nombre de médecins du travail est en baisse de 14.7%. Cette baisse, présente dans toutes les régions, est maximale en Normandie (-26.3%) et minimale en Corse (-5.6%).

Les Brèves n° 73

En Ile de France la diminution du nombre de médecins est proche de la moyenne, 14.4%. Les femmes représentent la majorité des médecins du travail (71%) et ont un âge moyen de 55 ans alors que les hommes (29% des médecins du travail) ont un âge moyen un peu plus élevé de 57 ans. Les hommes sont 728 à avoir 60 ans et plus (dont 268 ont au moins 65 ans) contre 1522 femmes (dont 396 ont au moins 65 ans). Ce qui représente respectivement 48.30% et 41.5% de médecins du travail proches de la retraite ou pouvant y prétendre.

Cette démographie pose d'autant plus question que les jeunes générations sont peu nombreuses avec, respectivement pour hommes et femmes, des nombres de médecins du travail de 39 et 121 d'âge inférieur ou égal à 34 ans, de 82 et 203 âgés de 35 à 39 ans, de 71 et 278 de 40 à 44 ans et de 121 et 372 de 45-49 ans.

Les prévisions du Cnom (Conseil national de l'ordre des médecins) pour 2025 sont de 4303 médecins du travail.

Pas une bonne idée !

Qu'un gouvernement aux abois, envisage de sortir de l'impasse:en interdisant: les milliers de salariers, ex salariers, étudiants, représentants d'associations ou simplement citoyens en désaccord, de manifester et de s'exprimer est inconcevable au XXIème siècle, inadmissible !.

Nous ne cautionnons pas la violence, mais si au yeux de nos dirigeants les débordements sont la cause de ce projet d'interdiction, c'est une erreur de casting irresponsable ! Neutralisons les vrais casseurs, et les manifestations seront bien gardées. . . et chacun pourra utiliser ses droits !

 

2/ La vie des Associations et des Régions

 

Le CAPER Thiant en a "ras le bol"  - la Voix du Nord

Colère, détermination et reconnaissance, voilà les causes qui ont conduit dernièrement le Comité Amiante Prévenir et Réparer (CAPER) de Thiant à manifester pour la première fois devant le tribunal des affaires de la Sécurité sociale (TASS) de Valenciennes, afin de faire entendre leur voix.

Jean Michel Despres président du CAPER Thiant
Jean Michel Despres président du CAPER Thiant

Il parle avec détermination de sa cause, celle de l’amiante. Il a le regard plein d’émotions quand il évoque les victimes de ce « poison ». « Il », c’est Jean-Michel Despres, président du Comité Amiante Prévenir et Réparer (CAPER) de Thiant qui se bat pour faire reconnaître les préjudices des victimes liés à l’exposition de l’amiante.

Ainsi, le vendredi 15 juin dernier, accompagné de 70 membres de son association, Jean-Michel a manifesté devant le TASS de Valenciennes. Les audiences qui se raréfient et les reports cristallisent la colère des membres du comité.

« Les gens meurent sans dédommagement de leur vivant »

« Aujourd’hui il y en a marre ! Il y a un manque d’audiences au TASS de Valenciennes, donc nos dossiers tardent à être traités. Avant, nous étions convoqués tous les deux mois, maintenant c’est deux à trois fois par an. On a été reçu le 10 juin, la prochaine audience se tiendra le 2 décembre prochain. », a expliqué le président du comité, en colère. « Les délais sont de plus en plus longs et les gens meurent sans dédommagement de leur vivant. », ajoute-t-il. Autre motif du mécontentement : le report incessant des audiences pour certains dossiers. « Les reports peuvent être reconduits de façon illimitée, si bien que cette fois sur 13 dossiers il y a eu 9 reports », nous apprend Jean-Michel Despres qui a son explication : « Les employeurs s’arrangent pour faire traîner les dossiers ». Une remise en cause des préjudices ? Un autre problème se pose, celui des préjudices extra-patrimoniaux qui concernent les préjudices physiques, moraux et d’agréments. Aujourd’hui, le dernier qui caractérise « l’impossibilité provisoire ou définitive, de continuer à pratiquer des activités de loisirs qui étaient régulières avant un accident », tend à disparaître. Et il ne serait plus dédommagé qu’à hauteur de zéro euro. Toutes les indemnisations seraient d’ailleurs revues à la baisse : « elles ont été divisées par trois depuis quinze ans », toujours selon le président du comité. L’amiante tue tous les jours dix personnes en France. Le CAPER, c’est plus de 1489 dossiers traités depuis sa création en 1995. La mobilisation ne fait que commencer pour le CAPER qui promet de nouvelles actions dans les mois à venir devant les tribunaux régionaux. La CAVAM sera à ses côtés

 

La Commission Cavam Aquitaine " suivi des dossiers", réunie à Bordeaux le 17 juin dernier a fait le même constat !

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Cavam : Coordination des associations de défense des victimes de l'amiante et des maladies dues au travail