Pénal, toujours plus loin. . .
ASSEZ DE TERGIVERSATIONS : CLAUDE CHOPIN DOIT ETRE JUGE
Claude CHOPIN
dernier PDG de l’usine AMISOL, rendue tristement célèbre, pour ses conditions de travail dignes d’un roman d’Emile ZOLA,
dernier descendant d’une famille de notables Clermontois qui a fait sa fortune en empoisonnant des ouvrières à l’amiante, durant des décennies.
Se voit accordé par la cour d’appel de VERSAILLES un nouveau sursis à statuer sur sa demande de non lieu, alors que les victimes elles, espèrent toujours qu’il rende enfin des comptes à la justice pénale de ce pays.
Agé de 68 ans, l’industriel aux revenus confortables qui coule des jours paisibles, a tout lieu de s’en réjouir pendant que des familles ouvrières frappées par le malheur et le chagrin constitutifs à la perte d’un parent, d’un proche ou d’un ami resteront consternées par cette décision de justice totalement incompréhensible après une première plainte déposée à son encontre….. il y a maintenant presque un demi siècle !
Est-ce trop que de demander justice pour ce qu’il convient de qualifier de « crime industriel » ?
Est-ce trop que de vouloir comprendre pourquoi des hommes et des femmes ont perdu leur vie à vouloir la gagner?
La CAVAM partage le désarroi des victimes exaspérées par les renvois et les sursis à statuer qui retardent sciemment les échéances judiciaires pour ceux qui ont eu à s’enrichir de la fabrication et de l’industrialisation de l’amiante.
Cette situation, est d’autant plus regrettable, qu’elle ne participe pas à faire émerger dans notre pays les leçons de l’histoire qui nous permettraient de comprendre et donc de combattre les causes à l’origine des 100 000 nouvelles victimes de l’amiante prévues d’ici 2050, par l’institut de veille sanitaire Française
La décision est reportée au 31 mars