L'amiante, c'est la base de notre vie !
"L'amiante, c'est la base de notre vie: l'interdire signifierait sans doute l'arrêt de mort d'Asbest."
Alors que se tient une conférence internationale sur les produits dangereux à Genève, la ville d'Asbest dans l'Oural continue de vivre de la plus grande carrière d'amiante à ciel ouvert du monde (voir Eradication dans le monde du 6 mai 2017)
Pour les 60.000 habitants, la mine est une source de prospérité plus que séculaire, sa raison d'être, son orgueil et même son nom "Asbest". Ici on vit de la fibre de père en fls depuis plus de 100 ans.. La production et la transformation d'amiante chrysotile, ou amiante blanc, emploie directement 16.000 salariés. Avec le salaire mensuel 30.000 roubles (937 €), au dessus de la moyenne, la santé n'a pas la priorité.
Tout le monde a entendu parler vaguement de "ces histoires de cancers", mais personne n'y croit vraiment. les habitants parlent, non sans mépris de la panique irraisonnée qui s'est emparée des pays européens.
Pourtant une étude épidémiologique internationale a été menée entre 1997 et 2010. Comparant la mortalité dans la ville avec celle de la région, les auteurs ont noté des taux de mortalité par cancer supérieurs à 18% chez les hommes et de 21% chez les femmes.
Remarque: malgré toutes les pressions des associations et de nombreux pays, les Etats producteurs entravent l'inscription de l'amiante chrysolite sur la liste des produits dangereux. La RUSSIE, soutenue par une partie de la population en fait partie. Une fois encore l'argent et l'intérêt financier et un facteur prépondérant. Les salariés d'Asbest, préfèrent faire semblant, et perdre leur santé pour maintenir une misère financière. Ce ne sont pas eux qui sont à blâmer. Les industriel, avec ceux qui veulent maintenir la paix sociale, tous ceux qui articulent les lobbys sont les vrais coupables dans le monde