C'est la tradition. . .

En cette période les Français, tout au moins ceux qui le peuvent, pensent à leurs vacances, et à partir loin pour oublier les tracasseries du quotidien. Beaucoup se disent "on verra bien au retour".
Le maître mot, dès que l’on croise quelqu’un : « bonnes vacances », « tu pars quand ? » « J’espère que tu auras beau temps » etc. etc. . . .
Ces banalités nous les utilisons tous, parfois même sans écouter la réponse. Alors si nous souhaitons comme les autres « Bonnes vacances à tous », nous ne pouvons oublier celles et ceux qui ne peuvent simplement y penser parce-que frappés par la maladie, par un licenciement, par des conditions de vie ou de travail indignes de notre siècle.
Comment souhaiter le meilleurs en occultant ce qui a fait au fil des mois notre raison d’exister, notre actualité. Défenseurs des victimes, soleil ou pas, nous le resterons.
Si le paysage politique de notre pays a changé, avec un nouveau découpage de nos représentants au sein de l’assemblée nationale, qu’est ce qui aura changé en septembre dans la vie de Français ?
Partir pour oublier :

. Les 6 mois de campagnes électorales qui ont lassé, usé, découragé plus de 57% de votants,
. Les inégalités entre salariés, avec un traitement différent selon l’appartenance à une entreprise « classée amiante » ou non : il y a ceux qui ont un CT (contrat de travail) qui leur permet d’accéder à leurs droits (Cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante – préjudice d’anxiété), alors que d’autres ont un CT qui n'ouvre pas les mêmes droits. Nous avons à plusieurs reprises utilisé le mot « discrimination » nous pensons qu’il est toujours de bon aloi.
. Que la reconnaissance des maladies professionnelles est toujours fortement contestée, avec pour conséquences le recul de la reconnaissance de la FIE (Faute inexcusable de l’employeur), et la remise en cause de l’obligation de résultats en matière de sécurité des employeurs
. Que le Parquet Général de Paris cherche, encore davantage, à verrouiller les instructions en cours, d’une vingtaine de dossiers ; tordant ainsi le coup à l’ouverture du moindre procès devant le pénal, tant espéré par les victimes et les familles en souffrance
La CAVAM, veut respecter la tradition « Bonnes vacances à tous », mais elle n’oublie pas d’une part les trop nombreuses victimes et leurs familles soutenues par les associations, et d’autres part toutes celles et tous ceux, qui pour des raisons diverses galèrent chaque jour, vacances ou pas, dans une société qui ne répond plus aux besoins les plus élémentaires de tous
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