Cela ne tombe pas tout seul, mais c'est bon pour le moral !
Dans cet article. .
.- Classement d'Etablissements ouverts à l'ACAATA
- Porte ouverte à Rouen ?
- Messieurs les élus qu'en pensez-vous ?
Classement d'Etablissements ouverts à l'ACAATA
Trois nouveaux arrêtés de classement d'établissements à l'ACAATA viennent de paraître au journal officiel;
- arrêté du 19 décembre 2017 publié le 17 janvier concernant le site industriel de la plateforme chimique des Roches et du Roussillon, à la suite de la décision favorable du TA Grenoble et de l’ordonnance de la cour rejetant la demande de sursis à exécution du ministre,
- arrêté du 22 décembre 2017 publié le 28 décembre 2017 classant la fonderie de précision « ATS » à la suite de la décision favorable du TA Nîmes. NB : l’affaire est en délibéré devant la CAA Marseille, sur la demande de sursis à exécution du ministre,
- arrêté septembre 2017, publié le même jour, qui étend la période d’inscription de l’établissement « Briqueterie de Monsempron Libos » jusqu’en 1996, au lieu de 1975, à la suite de notre demande préalable et après enquête de l’inspection du travail. Le ministre a inscrit l’établissement, dans cette affaire, sans que nous ayons eu besoin de passer par la phase juridictionnelle.
Remarque: trois résultats obtenus de hautes luttes qui ne sont pas tombés d'un coup de baguette magique, Ce sont la conséquence de longues batailles et plaidoyers des avocats du cabinet Teissonnière et d'une forte mobilisation.
En plus des retombées essentielles et justes pour les salariés ayant ou ayant eu un contrat de travail dans ces entreprises, Chaque classement d'un établissement est une preuve supplémentaire de la présence d'amiante, des expositions et contaminations qui en découlent.
Porte ouverte à Rouen ?
Victoire judiciaire de la CGT ENDEL/ENGIE auprès de la cour d’appel de Rouen. Elle oblige désormais à la traçabilité des produits CMR auxquels sont exposés les salariés.
Elle sera un sacré point d’appui pour que ces salariés obtiennent un suivi de leur exposition tout au long de leur carrière en obligeant les employeurs à remplir systématiquement ces fiches d’exposition aux risques.
Ci-dessous le communiqué:
Messieurs les élus qu'en pensez-vous ?
Information journal l'UNION
Laon: déchets amiantés, un danger caché
Le bois, le carton, la ferraille, le plâtre la pierre, l’huile, les tuyaux, les batteries, les piles, les néons, les acides, le plastique, les capsules de café…
Les déchetteries du Sirtom (syndicat intercommunal de ramassage et du traitement des ordures ménagères) acceptent tout ou presque à l’exception d’un matériau classé selon certains -déchets radioactifs mis part- comme étant l’un des plus dangereux : l’amiante.
Les spécialistes des diagnostics immobiliers en sont familiers, qui le retrouvent dans les toitures, les plaques ondulées, les isolants, et dans certaines canalisations. Autant d’éléments que l’on détruit allègrement à la faveur de travaux de rénovation. Et que l’on retrouve plus souvent qu’il ne faudrait dans un coin de forêt, à l’écart d’un chemin ou, beaucoup plus classique dans le secteur, sur les hectares abandonnés et non surveillés du domaine de la Solitude à Laon ou des anciennes pistes de l’aérodrome de Samoussy. « Cela fait des années que ce problème est soulevé. J’en parle personnellement à Éric Delhaye depuis neuf ans. Et depuis 9 ans on me répond qu’une réflexion est en cours », s’étonne Stéphane Herbet, un habitant de Samoussy, ancien professeur de biologie et aujourd’hui brocanteur professionnel installé à Laon.
L’amiante, une patate chaude que les élus se passent depuis des années
« Sur 15 communautés de communes dans le département, une seule a mis en place la collecte d’amiante », signale le nouveau maire de Laon, président du syndicat départemental de traitement des déchets Valor’Aisne et président encore du centre d’initiation à l’environnement de Merlieux.« L’absence de collecte organisée nous pénalise aussi puisque quand nous retrouvons des déchets amiantés abandonnés sur le territoire de la commune de Laon, nous les faisons enlever à nos frais ».
Remarque: malheureusement il ne s'agit pas d'un cas isolé, les exemples similaires ne manquent pas. Comme vous avez pu le voir dans nos articles catégorie: Création d'un pôle public d d'éradication amiante",
les associations adhérentes à la CAVAM, ont saisi leurs députés et sénateurs locaux. l'e bureau national à contacté les ministères concernés: Seront nous enfin entendus ?