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Un non-lieu peut en cacher un autre. . .

Le mépris à l’encontre des victimes continue. Toutes les associations de défense des victimes de l’amiante attendent un procès pénal depuis 1996 année des premiers dépôts de plaintes devant le pénal.

Pour les familles endeuillées, la condamnation des responsables de milliers de morts ne serait que justice, un pas vers l’apaisement.

Mais le 16 novembre dernier, la cour d’appel de Paris a confirmé le non-lieu prononcé en 2019 par le pôle judiciaire de santé publique contre les anciens dirigeants de l’usine Ferrodo – Valéo ; poursuivis pour homicides et blessures involontaires par plusieurs associations.

Le 5 octobre la chambre de l’instruction de la même cour d'appel a confirmé l’ordonnance de non – lieu prononcée, le 20 avril 2021 pour le dossier Normed

Depuis plus de 26 ans, toutes les différentes affaires d’Eternit à Amisol, Férodo-Valéo, Jusieu . . . passent par la case non-lieu !

A chaque fois les associations confrontées et les parties civiles se pourvoient en cassation, pour entretenir l’espoir que justice sera enfin rendue, jusqu’à quand ?

En constatant que plusieurs personnes mises en cause sont décédées ou sont très âgées, beaucoup n'y croient plus ! Pourtant dans les associations les victimes continuent de s’additionner, et nos articles précédents "amiante une stratégie européenne" ou les extrait du rapport du Fiva de 2021  confirment que le fléau va encore frapper.  

Dans notre article du 10 novembre dernier la CAVAM a affirmé son soutien aux parties civiles engagées dans une procédure de citation directe déposée le 25 novembre 2021. Nous renouvelons ce soutien pour toutes les parties civiles encore engagées dans les différents dossiers

Tag(s) : #Justice pénale
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