Les Brèves de la CAVAM n°36
Comme chaque semaine vous trouverez les informations de la CAVAM. Nous allons aborder:
- le désamiantage des navires
- certains croient avoir trouvé la solution
- le CERADER 24 au forum des associations
- la réforme de l'activité des inspecteurs du travail
Un AN APRES
Le 18 septembre 2015, le quotidien Sud Ouest titre "JEANNE : la bataille de l'amiante"
Nous avons fait plusieurs interventions catégorie "actualité"
sur le blog: www.eradication-amiante.com
- le 25 octobre 2014 "Oui mais !"
- les 9 et 10 novembre 2014 "Travaux pratiques 1 et 2"
Nous avions à cette époque mené bataille face au démantèlement des navires de la marine nationale au sein du port autonome de Bordeaux (Bassens). Notre incompréhension était à son comble en raison du choix de l'enfouissement des 12 t d'amiante par bateau à éliminer, alors que la vitrification (par la torche à plasma), et la destruction définitive du produit cancérigène ne se trouve qu'à une centaine de kilomètres du lieu de désamiantage.
Bataille perdue, puisque malgré les interventions de certains députés et sénateurs qui ont épousé notre démarche, c'est bien dans un centre d'enfouissement du Gers que les déchets sont véhiculés. Le choix étant conforme à la législation actuelle nous a-t-on dit.
L'article du journal SO, fait état des difficultés de l'opération, plus d'1/3 du bateau a été traité depuis le 14 décembre. Tout semble être réalisé dans de bonnes conditions pour les intervenants (25 opérateurs qui agissent sur un créneau quotidien de 6 à 13 h),: zone de dépression de chaque pièce traitée, masques et filtres, vêtements jetables et sas de décontamination.
ll est heureux que toutes les mesures et règles sécuritaires soient appliquées, surtout qu'un 2ème navire le Colbert tout aussi célèbre, succèdera sur le chantier à la médiatique Jeanne d'Arc.
Nous regrettons toujours l'option de l'enfouissement, l'article du SO conclu son propos par des chiffres significatifs:
- 11,5 en millions d'€ est le montant du contrat de démantèlement des 2 navires
- 181 m la longueur de la Jeanne d'Arc et son poids de 9000 t
- 150€ le prix du traitement d'une tonne d'amiante par enfouissement contre 1500€ la tonne par vitrification. Et alors. . .
CERTAINS CROIENT AVOIR TROUVE LA SOLUTION
Cela se passe à FEIGNIE: C'est ce que l'on peut appeler un sacré vice caché !
Ludovic Miot achète en 2010 un corps de ferme avec 11 hectares de terrain afin d'y réaliser son rêve d'enfant, y aménager un centre de loisirs et d'activités. En 2012 il souhaite creuser un étang sur sa parcelle, et c'est alors qu'il se rend compte que seulement quelques centimètres sous terre, sont enfouies des tonnes d'amiante !
Selon ses informations, c'est un couvreur local qui après avoir désamianté des toitures, déposait ses déchets toxiques sur ce terrain. Ce que l'ancien propriétaire, un agriculteur, savait selon le nouvel occupant. Pour dépolluer le terrain, il faudrait débourser la coquette somme de 500.000 euros.
Selon l'avocat du propriétaire floué, le conflit judiciaire engagé basculerait en sa faveur et il pourrait obtenir réparation. Par ailleurs une plainte pour mise en danger de la vie d'autrui a été déposée. Ce terrain ultra-amianté pourrait avoir également contaminé les eaux de ruissellement.
Ils faut qu'ils le sachent; "CA PEUT COUTER CHER !"
voir les articles des 11 et 19 septembre sur www.eradication-amiante.com
Le CERADER 24 AU FORUM DES ASSOCIATIONS
"Nous avons eu une présence inhabituelle de visiteurs à notre stand dont les thèmes, cette année portaient sur la santé et la prévention … des débats en continu durant les 2 jours avec un accueil particulièrement intéressé pour l’information que nous avions préparé pour les visiteurs.". . .
"Ainsi plus de 700 informations ont été distribuées et 150 séries de 3 plaquettes remises aux visiteurs avec, le dimanche à 16h30 une réunion d’information devant le stand
L’intérêt de tous était évident et nous pouvions tirer de ces discussions quelques idées principales :
On ne connaissait pas les dangers réels de l’amiante … on n’imaginait pas les dégâts de ce poison notamment en Dordogne …
On découvre les mauvais coups portés aux contaminés et victimes, notamment le camouflage des pathologies les moins graves comme le montre le rapport officiel commenté lors de la réunion, nos 313 dossiers et 100 décès comme devait le rappeler D. POUMEYROL qui suit tous les dossiers du CERADER..
On ne savait pas les dangers des désamiantages sauvages que nous vérifions quelquefois dans les forêts ou dans les cours … Et puis BOUCHILLOU et PAOLIN ? situation que stigmatisait J.M. SEGUREL en charge de l’activité prévention.
Comment les services de la justice étaient incapables de passer les dossiers de malades dans des délais raisonnables à cause du manque d’effectifs … !
Quant A L’HOPITAL DE BERGERAC, quelle ne fut pas la surprise des visiteurs d’apprendre la disparition de services et la réorganisation départementale flexibilisant les personnels … y compris les médecins … un scandale de plus "…
" Cette participation renouvelée nous a également permis de noter des suggestions de visiteurs pour rendre encore plus efficace notre activité. . Tout cela est de bonne augure dans l'optique de notre assemblée de fin d'année, axée sur la santé et la situation de l'hôpital, du 13 novembre prochain à 17h30 au château du ROC à CREYSSE
INSPECTION DU TRAVAIL