Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 Mar

Les Brèves n° 108 bis

Publié par le blog de la cavam  - Catégories :  #La vie des associations

Dans cet article nous allons aborder

- Monsieur le Président ! 

- Et en voilà la raison

- l'Assemblée générale de l'ARDEVA 77, s'est tenue le 11 mars 2017 

voir aussi: www.aoutrescmr-mp.com   "Retour du saturnisme  enfantile"

-

-

Amiante en Ardèche : ils demandent à François Hollande de changer la loi  Emmanuel Champale, France Bleu Drôme-Ardèche lundi 13 mars 2017

Déboutés en justice pour leur demande de préjudice d'anxiété, des salariés sous-traitants d'IVECO Bus à Annonay écrivent à François Hollande

"Y a t-il des sous-hommes, des sous-femmes ? Parce qu'ils ne sont pas embauchés par le donneur d'ordre, n'ont-ils pas les mêmes angoisses de tomber malade et de mourir dans des conditions atroces? "

C'est la question que posent des sous-traitants d'Iveco dans un courrier au Président de la République. Ces six salariés chargés du nettoyage des ateliers de l'usine RVI, aujourd'hui Iveco à Annonay, ont été exposés à l'amiante. Mais le Conseil des Prud'hommes de Valence vient de rejeter leur demande de préjudice d'anxiété pourtant accordée aux salariés d'Iveco.

Un arrêt de la Cour de Cassation dit que les salariés d'une usine reconnue comme amiantée peuvent être indemnisés. Or, ONET, l'employeur de ces six agents de nettoyage, n'est pas reconnu comme tel. Les salariés attendent donc que François Hollande clarifie la loi et que les sous-traitants aient droit  mêmes indemnités que les salariés du donneur d'ordre.

"Qu'il sorte un décret et qu'il dise que les sous-traitants ayant travaillé dans des entreprises reconnues amiantées doivent être reconnus au même titre" Pierre-Jean Serrières, pour le collectif des salariés sous-traitant d'Iveco Bus

Ces sous-traitants d'Iveco attendent une réponse concrète du Président de la République: "nous espérons que vous nous répondrez personnellement" écrivent-ils.

Et en voilà la raison !

ARDÈCHE Amiante : les sous- traitants déboutés

Ils espéraient qu’on leur reconnaisse un préjudice d’anxiété (la peur de tomber malade) pour avoir nettoyé, pendant des années, l’entreprise Iveco bus d’Annonay (ex-RVI), classée site amiante. Mais hier, les Prud’hommes de Valence ont débouté les six salariés de l’entreprise Onet, de Valence.

Ces derniers comptent faire appel. Ils entendent également adresser une lettre ouverte au président de la République et aux candidats à l’élection présidentielle. « On voudrait leur demander s’il y a deux catégories d’hommes ? Si les sous-traitants sont des sous-hommes ? Et pourquoi il y a deux décisions de justice différentes ? Car, quand je vois mes camarades d’Iveco bus, à qui on a reconnu ce préjudice anxiété, je suis content pour eux, mais je me dis que j’ai cette même anxiété, ce même risque d’avoir un cancer suite à notre exposition à l’amiante »,

déplore Pierre-Jean Serrières, l’un des six salariés et responsable de l’union locale de la CGT d’Annonay. Pour rappel, le préjudice d’anxiété, reconnu par la loi depuis 2010, ne l’a jamais été pour des salariés sous-traitants.

L'Assemblée Générale de L‘ARDEVA 77, s'est  tenue le 11 mars 2017 à 14h00 à DAMMARIE LES LYS

Quelle assemblée générale sympathique au sein de laquelle 50 amis se sont retrouvés pour ce qu’il faut bien appeler une relance de leur activité.     Elisabeth Leroux Avocate et la présidente  Madelaine Savary (photo)

C’est d’abord le trésorier qui a fait le point sur les finances de l’association notant le besoin de revenir à une trésorerie non déficitaire dans les meilleurs délais.…

      

La discussion est ensuite « partie si vite » qu’il   n’y a pas eu besoin de « rapport » ni « d’intervention CAVAM » tant les interventions étaient nombreuses. Il était possible d’y déceler quelques aspects « pointus » tant sur les dossiers et les difficultés rencontrées auxquelles Elisabeth (avocate du cabinet TTLA) répondait au fur et à mesure que sur la CAVAM sur lesquelles c’est R. VINCENT (coprésident) qui apportait les explications.

2 besoins ont émergé de ces 3 heures d’échanges :

- Besoin d’informations entre la direction de l’association et les adhérents et nécessaire expression vers l’extérieur comme pour la préparation de cette assemblée.

- se retrouver ensemble dans l’action pour défendre les droits conquis et arrêter les reculs qu’ils soient politiques ou juridiques. L’HUMAIN D’ABORD ! !.

L’annonce de nouveaux lieux de permanence et la perspective d’une action de la CAVAM – approuvée – pour fin mai début juin a rassuré l’assemblée … et la question du renforcement du bureau de l’association est venue « toute seule » et c’est ce sur quoi, M. SAVARY a promis de s’orienter tout et commençant la préparation de cette action qui complètera la pétition de soutien signée et adressée aux amis des hauts de France qui seront en lutte le 26 avril.

Au cours du « pot de l’amitié » qui clôturait la réunion, la CAVAM promettait de poursuivre son soutien à cette relance et proposait de revenir pour présenter le film qui n’a pu être visionné faute de temps.

Un échange intéressant s’est aussi produit devant une présentation de produits contenant de l’amiante et d’un résidu « inerté » issu de la « torche à plasma ». Des plaquettes d’informations de la en direction des particuliers ont été offertes aux présents.

Avec la perspective de 2 repas « annuels » maintenus, l’aspect festif n’a pas été oublié montrant le besoin de convivialité et de solidarité !

 

 

 

Commenter cet article

Archives

À propos

Cavam : Coordination des associations de défense des victimes de l'amiante et des maladies dues au travail