Justice le chaud et le froid !
Depuis de nombreuses années, les victimes de l'amiante, sont soumises au régime de la douche écossaise. Les Informations de ce jour n'échappent pas à ce constat
Le PROCES DE L'ANCIEN PDG CLAUDE CHOPIN,
UNE NOUVELLE FOIS AU POINT MORT
PROCES AMISOL communique de la CAVAM
LES VICTIMES DE L’AMIANTE UNE NOUVELLE FOIS HUMILIEES ET MEPRISEES
Après un dernier report la Cour d’appel de Versailles a donné son verdict !
Après deux arrêts de la Cour de Cassation ayant cassé les deux premières décisions de non-lieu, un 3ème non-lieu est prononcé au bénéfice du dernier PDG d’AMISOL, le 31 Mars 2017
La CAVAM soutient les victimes et leurs familles dans cette nouvelle épreuve insoutenable qui les laisse amers, avec l’impression que la justice ne traite pas comme il se doit un des responsables d’un des plus grands scandales sanitaires.
Comme tous les autres responsables industriels amianteurs, Claude CH0PIN, doit être jugé en toute objectivité de ses actes. Rendre des comptes, serait la seule manière, d’apaiser les nombreuses victimes empoisonnées au sein de l’entreprise AMISOL, mais aussi de toutes celles et de tous ceux qui subissent au quotidien les méfaits de l’utilisation massive de l’amiante.
Les victimes de l’amiante, ne supportent pas l’argument qui consiste à s’appuyer sur la lenteur de la justice qui conduit à la prescription pénale.
Elles ne supportent pas alors que le nombre de décès s’additionnent, que vingt ans après le dépôt des premières plaintes, les arguments qui permettent de repousser le débat public contradictoire attendus par tous, soient sans cesse renouvelés.
Cette situation est méprisable. Ceux qui ont fait leur fortune en pleine connaissance des risques qu’ils faisaient courir aux salariés, doivent être entendus
Ajouter le scandale judiciaire au scandale sanitaire ne peut qu’alourdir le quotidien de toutes celles et de tous ceux qui ont leur vie ou leur fin de vie brisée.
Le 1er avril 2017
les parties civiles envisagent un 3ème pourvoi en cassation !!
AVANCEE MAJEURE POUR LES DROITS DES FONCTIONNAIRES
MALADES DE L'AMIANTE
Paris, le 31 mars 2017 Communiqué de presse Aline Archimbaud
Après des mois d'attente, hier est enfin paru au journal officiel le décret d'application de la loi de finance pour 2016, votée en décembre 2015, qui ouvre aux fonctionnaires tombés malades de l'amiante au travail le droit de cesser leur activité de façon anticipée à partir de 50 ans. Alors que de nombreux fonctionnaires sont touchés par les maladies de l'amiante, jusqu'ici sans accompagnement professionnel, cette mesure leur donne enfin les mêmes droits à l'allocation de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante (acaata) que les salariés du secteur privé.
Après avoir bataillé pendant des années pour que cette égalité de traitement entre les victimes de l'amiante soit inscrite dans la loi, Aline Archimbaud se réjouit de la publication de ce décret tant attendu par les personnes malades. C'est un premier grand pas qui va encourager tous ceux qui, associations, malades, médecins, se mobilisent pour que la solidarité nationale s'exerce en direction de toutes les victimes de l'amiante.
Remarque: nous saluons et mesurons à sa juste valeur cette avancées pour les nombreux fonctionnaires malades. Comme c'est le cas pour les agents d'EDF ou de la SNCF, ils vont pouvoir effectivement bénéficier d'une égalité de traitement.
Sans rien minimiser de ce résultat, nous regrettons que, comme pour les autres salariés précités, les agents non malades ne puissent pas bénéficier du départ anticipé à la retraite malgré leur exposition, et leur crainte d'être futures victimes, comme l'attestent toutes les analyses
Cette différence de traitement dans une période ou la discrimination entre les salariés d'une entreprise classée amiante et les autres fait l'actualité, dans le cadre de l'accès au préjudice d'anxiété, mérite selon nous, d'être soulignée.