La19ème assemblée Générale s’est tenue le 3 février 2018 de o9 h 00 à 13 h 00 dans une nouvelle formule au restaurant d’entreprise SNCF 83 bis rue Amédée St Germain à Bordeaux
133 présents porteurs de 250 pouvoirs soit 383 votants ont largement débattu sur les orientations et la nouvelle direction de leur association
La présidence de l'AG a été assurée par un des trois co présidents Alain LEROY, une première réussie !
Minute de silence en hommage aux 141 victimes décédées et à leurs familles
La présentation des effectifs et du résultat financierpar la Trésorière Laure RAVAR a démontré une baisse des effectifs due à un recul du nombre d'adhésions de victimes (ce point est repris dans l'extrait du rapport moral), entraînant une baisse ponctuelle des recettes.
Les réajustement proposés dans le budget prévisionnel, avec en particulier, la fin des investissements informatiques, devraient permettre un rééquilibrage d'ici la prochaine AG.
La satisfaction de tous a été la bonne tenue de cette 19ème assemblée générale ponctuée de nombreux échange, et une forte participation. les pages suivantes en témoignent.
Nota: il y a des erreurs de frappe sur les pages 4 et 5 qui suivent. Elles seront rectifiées ultérieurement
Assemblée générale du Cérader 24
Toujours aussi marquante par la participation (220 – 230 personnes) et par la qualité de l’attention portée aux différents intervenants 2 heures durant, cette assemblée générale a été marquée par une des formules utilisées depuis des années qui résume l’état d’esprit général des participants et de toute l’association et de la place qu’elle a au sein de la CAVAM, être :
INCISISIFS – CONSTRUCTIFS – PROSPECTIFS
Et, après le rapport d’activités 2017 (adopté à l’unanimité), le rapport financier (adopté de la même façon) et l’intervention attendue et très appropriée à notre département de notre avocat F. LAFFORGUE, le rapport d’orientation marquait les domaines généraux et locaux auxquels nous allions consacrer l’année 2018.
Et ce rapport se terminait par une synthèse ainsi rédigée :
L’humain est et restera pour nous la priorité
C’est le moteur principal de la CAVAM, de notre association et de ses commissions.
Toutes nos activités ne visent qu’un seul but : protéger l’humain dans sa santé, ses droits, sans oublier de lui rappeler ses devoirs.
Et toutes les actions visant à défendre ces droits conquis ou objectifs à atteindre recevront notre soutien et notre participation (combattre contre les ordonnances et la loi XXL notamment).
Notre manifestation nationale du 31 mai 2017 avec une mobilisation importante en est une bonne démonstration.
Alors c’est pour faire encore mieux cette année (mais surtout pour avoir un impact plus retentissant) que chaque CAVAM régionale organisera sa propre manifestation, en particulier sur le pénal. Nous vous en dirons plus dans les jours qui viennent.
Nous allons reprendre notre bâton de pèlerin pour retourner sur le chemin à la rencontre de la population (tracts sur les marchés) et des nouveaux élus pour exiger qu’enfin ils nous ENTENDENT et nous fassent entendre…
Malheureusement les 4 députés en Marche de la Dordogne n’ont pas daigné nous répondre.
Il est vrai que l’on ne peut pas soutenir la majorité pour une loi le mercredi à Paris et revenir en Dordogne se plaindre de cette même loi le samedi.
« La République En Marche », c’est plutôt Le Rassemblement des Enfumés par Macron ou alors La République de l’Eleveur de Moutons.
Mais nous il y a longtemps que nous, on est « en marche » mais pas pour les mêmes motivations, ni dans la même direction. Etre à l’offensive paie toujours :
Des succès sont toujours possibles comme le prouvent nos amis du CAPER Nord Isère (Reconnaissance "amiante" du plus grand site chimique de France)
Mais aussi nos amis de l'ASAVA TOULON avec l'accord anxiété pour près de 170 demandeurs (avec 8000 euros d'indemnité)… également les papetiers de MIMIZAN …
Cela ne peut que nous encourager et nous motiver ! !
Nos adversaires ne sont pas intouchables !
Alors, dès le 26 févrierau TASS et dans la suite toute l’année, avec nous soyez mobilisés, pour :
IMPOSER à la CPAM de nous recevoir et de nous entendre.
IMPOSER au député de BERGERAC de nous recevoir pour porter nos propositions à l’assemblée Nationale.
POUSSER les industriels et les politiques à décider de l’implantation d’un pilote éradication à Bergerac.de soutenir le projet CAVAM de création d’un pôle national de l’éradication de l’amiante qui vous a été remis à tous ce soir.
INTERVENIR vers la justice y compris à Bergerac sur le pénal. Et cela ne pourra se faire qu'avec votre soutien physique ! ...
Etes-vous d’accord avec ces propositions (vote à main levée à l’unanimité).
Et je finirai par cette citation :
« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que l’on n’ose pas, c’est parce que l’on n’ose pas qu’elles sont difficiles. »
La Cristallerie Baccarat est condamnée à indemniser des employés pour "préjudice d'anxiété" sur leur lieu de travail. C'est une jurisprudence importante pour la suite, selon les défenseurs de ces salariés exposés à des risques de maladies professionnelles
Avec l'interview de Bernard Leclerc président de l'ADEVA 54 et membre du bureau de la CAVAM
victoire à Mimizan
Landes : le préjudice d’anxiété des amiantés de Gascogne Papier reconnu par les Prud’hommes
20 anciens salariés de Gascogne Papier et un ex-employé d’une entreprise sous-traitante avaient demandé au conseil des Prud’hommes la reconnaissance de leur préjudice d’anxiété. Ils ont eu gain de cause ce vendredi.
"Le principe même du préjudice d’anxiété a enfin été reconnu, se réjouit Me Maryline Steenkiste, l’avocate du collectif. C’était important pour la prévention. Car il vaut mieux protéger les salariés qu’être condamné. Il fallait faire reconnaître ce principe-là, et si cette procédure peut servir, c’est une bonne chose pour aller vers la fin de l’amiante et autres produits cancérigènes dans l’usine.
Sur le montant des sommes obtenues, pas de déception ou de satisfaction. Le collectif va se réunir dans les prochains jours, quand la décision écrite sera transmise, pour en étudier le détail.
Un délai d’un mois est possible pour faire appel de la décision, pour Gascogne notamment, que nous n’avons pas encore pu joindre.
Cette décision intervient deux jours après celle prise par le tribunal de la sécurité sociale pour Frédéric Duluc. Il a reconnu la faute inexcusable de l’entreprise, mais le salarié de 43 ans n’aura pas pu se réjouir de ce dernier combat mené, "il est décédé dix jours après que l’on a plaidé le dossier, en novembre.
C’est un dossier emblématique car il est le premier actif à mourir de l’amiante, l’un des plus jeunes aussi. Et il est entré fin 1994 dans l’entreprise quand on parlait d’une entreprise devenue propre en 1996", poursuit Me Steenkiste. L’entreprise a, là encore, un mois pour faire appel de la décision.