09 May

Les Brèves de la Cavam 2019 n° 35

Publié par Le blog de la cavam 2019 n° 35 - Catégories : #Création Pôle Public Eradication, #prévention, #Brèves n° 52

La CREATION D'UN POLE PUBLIC D'ERADICATION DE L'AMIANTE EST PLUS QUE JAMAIS D'ACTUALITE

Lors de la 2^ème assemblée générale de la CAVAM (voir l’article 2019 n° 34) des 2 et 4 avril dernier, l’éradication de l’amiante et la volonté de promouvoir la création d’un pôle public d’éradication de l’amiante ont pris une large part dans les débats.

Quelques jours plus tard nous avons appris les difficultés de la société INERTAM, située à Arjuzanx dans le département des Landes.

Nous ne connaissons pas toutes les raisons et les conditions exactes des problèmes rencontrés par la seule entreprise, qui jusqu'à ce jour détruit et neutralise définitivement l’amiante.

Sans savoir quelles seront les conséquences, techniques, et économiques, qui en résulteront, ce ne peut être en aucun cas, la mise sous l’éteignoir du seul projet actuel en capacité de libérer les générations à venir et notre environnement, du poison mortel à effet différé..

Ce que nous pouvons affirmer c'est que le choix de la torche à plasma n’a jamais été officiellement et politiquement placée en réelle opposition à l’enfouissement.

L’UE a régulièrement affiché les limités et son opposition à cette méthode à court terme. Le parlement européen du 14 mars 2013 a invité sans retenue, les Etats membres à cesser progressivement l'élimination des déchets dans les décharges.

Le comité amiante de l'assemblée Nationale qui a auditionné la Cavam le 19 mars 2019 (voir nos articles sur le sujet) a été très attentif à notre projet.

Comme nous l'avons évoqué dans un courrier du 25 avril (voir les Brèves 2019 n 31) si l'inertage par le biais de la torche à plasma porte des incertitudes, que nous espérons temporaires, d'autres méthodes ou procédés ne demandent qu'à être développés.

L'autre certitude que nous avons, est le fait que les tergiversations, ne font que reculer une échéance qui se mesure en nombre de victimes tant professionnelles que chez les particuliers. Les deux allant de pair la situation doit permettre de dépasser le temps (qui a trop duré) de la réflexion.