IL Y A UNE AUTRE SOLUTION
Gestion des Dépôt Sauvages
Coup de filet contre "une mafia des déblais" sur la côte d'Azur
le siège de six sociétés de travaux publics et deux chantiers ont été investis mardi 9 juin par des enquêteurs qui ont placé en garde à vue 11 personnes après des mois d'enquête sur des déversements sauvages de déblais de chantier sur la côte d'Azur
Il y a 2 ans maintenant, l'association l'ASAVA a rencontré le préfet du Var au sujet des décharges sauvages, et notamment celles infestées de produits amiantés.
Des engagements avaient été pris, mais c'est bien connu: Les promesses n'engagent que ceux qui les formulent, d'autant qu'il s'agissait déjà d'un secret de polichinelle : Une véritable mafia a tissé sa toile depuis des années sur le VAR, et se fait un fric fou avec le transport et le stockage des déchets du bâtiment dans des décharges plus ou moins officielles, se foutant royalement de l'environnement et de la santé de nos concitoyens; Deux ans pour démantelé un système organisé !
Le 1er juin nous avons édité: "Confinement ou pas. . ."
Le 6 juin: "Un de plus", deux articles à la marge de la période articulée autour du Covid-19, qui sont venus s'ajouter à tous les autres qui dénoncent presque au quotidien, les incivilités, et les inconsciences (ou pas) de ces pratiques punissables (durement si possible).
Nous nous rendons compte que la répression, les amendes et pénalités, ne règlent en en rien le problème de fond: l'aspect sanitaire et social de santé publique mais aussi, l'aspect et les conséquences économiques à la condition que l'on veuille bien prendre en considération tous les paramètres (coûts sur la santé en particulier)
IL Y A UNE AUTRE SOLUTION
Actuellement la législation, pour "éliminer l'amiante prévoit
1. l'enfouissement: cette méthode condamnée par l'UE, n'élimine pas l'amiante. C'est un peu comme si l'on mettait la poussière sous le tapis
2. l'inertage avec la torche à plasma "Europlasdma": décrié en raison de son coût, mais qui était jusqu'à ces derniers temps la seule alternative reconnue mais pas préconisée ou seulement frileusement par les décideurs
3. Un autre procédé par trempage dans un bain d'acide: arrive au bout de l'étude de mise en oeuvre, qui n'attend plus aujourd'hui que le feu vert et la concrétisation d'implantation d'un site pilote industriel à Bergerac.
L'actualité étaye notre position.
"Europlasma" après quelques difficultés, et une réorganisation est en capacité de remettre en service son activité dès le 1er juillet prochain. Le groupe a profité de la période de confinement pour mener une tranche de travaux prévus initialement en 2021. Premier objectif résorber le stock de 9.200 tonnes de déchets accumulés, sachant que la capacité annuelle visée est de 6.000 tonnes (nous pourrons apporter des précisions ultérieurement sur cette remise en route)
"Le Site de Bergerac" porté par le Cérader 24 depuis 2014, est aujourd'hui dans une phase de concrétisation. L'étude technique, les tests indispensables (nous pourrons là encore apporter des précisions) sont à leurs termes, la partie économique, est soutenues et validée par les élus de la région de la Nouvelle Aquitaine. Autant d'éléments qui font que le projet est aujourd'hui bouclé. Il ne s'agit donc plus que de mettre en mouvement la décision politique que nous demandons à corps et à cris.
Ces alternatives peuvent s'additionner. Elles s'inscrivent, et sont un paramètre fondamental du PPEA (projet d'un pôle public de l'éradication de l'amiante) Projet que la CAVAM est la seule à porter despuis sa création en octobre 2106.
L'actualité toute récente précitée, devrait gommer une partie des réticences de ceux qui ne mesurent pas encore les dégâts sanitaires que véhicule l'amiante encore aujourd'hui.
Nous avons dit lors de l'amorce de ce projet "vouloir dépasser le constat". pour la CAVAM il est grand temps. Nous pensons aujourd'hui que les éléments sont réunis pour franchir le cap des hésitations, dans l'intérêts de tous.