Lorsque les élus réagissent. . .
Le député Sébastien Jumel a écrit une lettre à la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, pour lui demander d'accompagner Flers agglo dans l'effacement de ce site. En visite dans la région de Flers (Orne), dans le cadre de sa campagne pour les élections régionales, le députe de la Seine-Maritime, Sébastien Jumel, est venu à la rencontre de membres l’Association locale de défense des victimes de l’amiante (Aldeva) de Condé-Flers. Une menace écologique .Ces derniers lui ont fait découvrir l’usine du Plafond, ancienne filature de fibres d’amiante, qui attend depuis sa fermeture, en 2005, d’être dépolluée et détruite, représentant une menace écologique, du fait de sa situation en pleine vallée de la Vère, entre l’Orne et le Calvados. « Il voulait me faire approcher du doigt cette cicatrice ouverte, dans ce qu’il est légitime d’appeler la vallée de la mort », explique Sébastien Jumel. Et il a été particulièrement marqué par le combat des membres de l’association, pour « effacer cette verrue insupportable. L’amiante, dans mon département, comme dans toute la région, est la première cause de mortalité professionnelle. Je suis aussi un fils d’ouvrier mort de l’amiante. Donc ce combat est dans mes tripes. » Une lettre à la ministre Barbara Pompili C’est pourquoi il a décidé d’alerter la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, sur cette problématique. Une action déjà entamée par l’Aldeva Flers-Condé, mais cette fois Sébastien Jumel assure qu’il y aura une réponse : "Je suis un député de la nation qui interpelle une ministre, elle est obligée de me répondre". Et j'ai la réputation de ne pas lâcher. Sébastien Jumel Député de Seine-Maritime
Celui qui rappelle que c’est son groupe parlementaire qui est à l’origine du fond d’indemnisation des victimes de l’amiante, demande à la ministre de faire le nécessaire « pour accompagner la Communauté d’agglomération Flers agglo, qui a hérité de ce fardeau, dans un projet d’effacement de cette verrue qui prenne en compte les coûts importants liés à l’évacuation de tous les matériaux amiantés. » a suivre donc. . .