Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
09 Sep

Prévention Gestion des déchets - Anxiété

Publié par vivre de son travail pas en mourir  - Catégories :  #Prevention gestion des déchets, #ANXIETE

          Prévention Gestion des déchets

 

La CAVAM suit de près les évolutions techniques de la société INERTAM de EUROPLASMA: l'augmentation de la capacité de traitement, tout en  minorant la consommation d'énergie. En cette période de rentrée la CAVAM place dans ses priorités l'éradication de l'amiante. . .

ANXIETE

Depuis les décisions de 2019 de la Cours de cassation de placer les salariés exposés sur le même plan d'égalité, les reconnaissances du préjudice d'anxiété se sont multipliées.

Blénod-lès-Pont-à-Mousson Anxiété amiante : 61 ex-agents EDF gagnent en cour d’appel

Après sept ans de procédure, 61 ex-agents EDF de la centrale charbon de Blénod bénéficient du préjudice « anxiété amiante ». Une « grande victoire » pour l’association ADDEVA 54, à leurs côtés tout le long, qui leur a remis un chèque individuel de 9 000 euros.

https://cdn-s-www.estrepublicain.fr/images/22E8AEFB-1940-4C26-B7FC-4855E743143C/NW_detail/title-1630186248.jpg

Bernard Leclerc et Raymond Seckinger (à droite sur la photo) ont travaillé pendant sept ans de procédure sur le dossier « anxiété amiante » des ex-agents EDF de la centrale charbon.  Photo ER /Céline ESQUIVIÉ

« Oui, c’est une grande victoire. On est parti de rien, ce n’était pas acquis. » Quand l’Association départementale des victimes de l’amiante (ADDEVA) 54, présidée par Bernard Leclerc, propose à des ex-agents EDF de l’ex-centrale à charbon de Blénod d’ester en justice, « le préjudice d’anxiété amiante allait seulement aux entreprises reconnues ACAATA [allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante]. Les ex-EDF ne pouvaient pas y prétendre ». Cependant, ADDEVA a estimé qu’un « dossier pouvait être instruit par rapport aux éléments qu’on avait en notre possession ».

Un préjudice d’anxiété avec les CMR

« Un gros travail »

Au terme de sept années de procédure, qui ont valu des allers-retours entre les différentes cours, le jugement final est tombé le 31 mars dernier : la cour d’appel de Paris a reconnu le préjudice d’anxiété amiante pour 61 de ces ex-agents EDF de Blénod.

101 dossiers ont été déposés au départ, mais seuls 61 ont été retenus au titre du préjudice d’anxiété. « Les quarante autres sont suivis au tribunal administratif pour responsabilité de l’État », explique Bernard Leclerc. Cette dernière peut être engagée « avant 1977, l’État ayant pris quelques dispositions à cette date ».

Raymond Seckinger, employé à la centrale de Blénod pendant 25 ans et ancien trésorier général du comité d’entreprise, a suivi la procédure dès le début. « Cela a représenté un gros travail pour monter les dossiers, se souvient-il. Des collègues m’ont aidé à trouver les documents qui prouvaient que de l’amiante était bien présente à la centrale. »

« Nos bleus de travail à la maison »

Les 61 plaignants ont donc reçu un chèque individuel de 9 000 euros, ce mercredi 25 août. Un « dédommagement » pour Raymond Seckinger. Il était instrumentiste, un métier consistant à vérifier les capteurs. « J’allais partout. » Pour lui, « l’anxiété vient aussi du fait qu’on emmenait nos bleus de travail à la maison. On a peut-être ramené la maladie… » « La maladie due à l’amiante se déclare trente à 40 après l’exposition », rappelle Bernard Leclerc.

 

Commenter cet article
A
Le cocktail gagnant: des associations efficaces qui ne lâchent rien, des salariés qui leur font confiance et des avocats pleinement impliqués à leurs côtés. N'oublions jamais que la lutte, quelle qu'elle soit, est toujours une affaire collective et que rechercher la solution seul conduit souvent dans l'impasse. Les associations de la CAVAM ont depuis longtemps compris cela et les succès suivent grâce à leur travail opiniâtre.
Répondre

Archives

À propos

Cavam : Coordination des associations de défense des victimes de l'amiante et des des maladies dues au travail