Quand Espoir rime avec Pénal !
Les Victimes de l'amiante et leurs famille
attendent un procès devant le pénal depuis des années !
Le 23 janvier 2021
L’ESPOIR RENAIT : et si JUSTICE ETAIT RENDUE ?
Les victimes de l’amiante et leurs familles étaient désespérées. Les responsables de la plus grandes catastrophe industrielle de notre pays réussissaient depuis des décennies à échapper aux conséquences humaines et sociales dramatiques de leurs actes.
La Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris vient par un arrêt en date du 20 janvier 2021, de rejeter la demande de non-lieu formulée par le Parquet le 4 décembre 2018, défenseur de la société EVERITE du site de Dammarie-Les-Lys.
Depuis 1996 date des premiers dépôts de plaintes devant le pénal, les défenseurs des responsables, ont utilisé tous les artifices juridiques, pour éviter l’ouverture de grands procès de l’amiante.
Le dernier argument qui consistait à dire que nous étions placés devant l’impossibilité de déterminer avec précision la date des faits, vient d’être balayé.
Il a été retenu à contrario, « qu’en matière d’amiante, la période d’exposition est à la fois la période de contamination et d’exposition. Cela dans la mesure où il s’agit d’un produit toxique pour lequel il n’existe pas de seuil en dessous duquel, il ne serait pas dangereux » de ce fait « les maladies de l’amiante ne surviennent pas à la suite d’une exposition qui serait un phénomène ou un évènement ponctuel et unique »
De la même manière, le non-lieu, demandé relatif aux dirigeants qui se sont succédé à la direction de la société Everite de Dammarie – Les – Lys, est également infirmé en application de ce qui précède.
Ce rendu, abat une grande partie des barrières dressées depuis des années. Ces conclusions vont permettre de dégager l’horizon des plaintes jusqu’à ce jour remisées au placard.
Il est évident que l’espoir revenu, tous ceux que ce fléau a touchés vont devoir de nouveau se mobiliser pour appuyer leurs défenseurs afin que justice soit rendue. Et confirmer dans le vécu la portée de cette importante décision.
Les milliers de victimes et les familles qui n’ont pu faire leur deuil, méprisées jusqu’alors, peuvent de nouveau espérer voir les responsables enfin punis.
NOS VIES AVANT LEURS PROFITS …
La CAVAM et ses associations seront présentes dans ce combat pour lequel la justice vient de lui donner de nouvelles armes