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25 Mar

Prévention gestion des déchets:

Publié par En Finir le blog de la cavam n 2  - Catégories :  #Prevention carton rouge

"REBELOTE ou REPETITION"

nous signalé un cas similaire en Bretagne dans notre article du 8 février 2021

 clic droit sur:  https://www.amiantemaladieprofessionnelle.com/2021/02/prevention-gestion-des-dechets-3.html

Un projet pour enfouir des dizaines de milliers de tonnes de déchets amiantés supplémentaires en Salanque
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Par , France Bleu Roussillon
 
 
 
À cheval sur les communes de Claira et Saint-Hippolyte 66530, l'unique site du département autorisé à récupérer les déchets amiantés du BTP demande la poursuite de son activité pour vingt ans de plus. Il envisage par conséquent d'augmenter sa capacité de stockage. Les opposants sont déjà mobilisés.

Pour cela, l'entreprise prévoit de creuser un nouveau casier de stockage et de surélever les buttes d'enfouissement de plusieurs mètres. "C'est une aberration totale" peste Franck Bardeau, médecin généraliste et président de l'association Saint-Hippolyte Claira Environnement qui dénonce depuis des années les dangers du site. Selon lui, ce projet constitue "une mise en danger potentielle mais tout à fait probable des populations périphériques".

"Une colline d'amiante"

"Ce site est inapproprié" renchérit Edmond Harlé, le secrétaire de l'association. "Il est à une centaine de mètres d'une zone d'activité, près d'un futur collège et c'est dans ce secteur qu'est puisé l'essentiel de l'eau potable de la Salanque. Il y a des risques de retrouver de l'amiante dans l'eau et dans l'air. Nous demandons à l’État de faire son boulot et de trouver une solution respectueuse du principe de précaution". Par ailleurs, l'association pointe du doigt un préjudice d'image pour le territoire : "Quand les touristes arriveront dans nos communes qui promeuvent l'agriculture biologique et où l'on trouve des huîtres, des légumes et des fruits de qualité, la première chose qu'il verront c'est une colline d'amiante de cinq mètres de haut !"

De son côté, Jean-Marc Dassé, le gérant de El Fourat Environnement assure que "les fibres d'amiante liées au ciment ne se transmettent pas aux eaux souterraines, c'est démontré par les contrôles annuels que l'on réalise". Cette demande de prolongation d'activité est, selon lui, une nécessité puisque le site est aujourd'hui l'unique solution (1) pour les déchets amiantés du bâtiment. "Ce n'est pas nous qui créons le flux : c'est la société civile. Ce n'est pas en fermant El Fourat que l'on va régler le problème. Au contraire, on multiplierait alors les décharges sauvages" (2)

Rassemblement près du site le 10 avril: L'association Saint-Hippolyte Claira Environnement demande aujourd'hui à l'Etat de trouver un autre site pour l'enfouissement des déchets amiantés. Elle a aujourd'hui le soutien des deux municipalités ainsi que celui de la vice-présidente écologiste de la Région Agnès Langevine. Elle appelle les autres élus du département à se mobiliser. L'enquête publique sur ce projet devrait débuter dans le courant de cette année. Un rassemblement est prévu près du site le samedi 10 avril prochain

Conclusion de France bleu Roussillon: La gestion des déchets comprend la collecte, le transport et le traitement et le recyclage des déchets issus des activités humaines. Elle vise à réduire l'impact des déchets sur la santé humaine et l'environnement. En France, cette gestion est déterminée par l'État, qui en fixe la politique et sa réglementation (3)

Remarques

(1)  "le site est aujourd'hui l'unique solution": nous ne sommes bien évidemment pas d'accord. plusieurs articles de ce blog démontrent qu'il existe des alternatives à l'enfouissement

(2) "ce n'est pas nous qui créons le flux. . .au contraire, on multiplierait les décharges sauvages": ce n'est pas moi c'est l'autre. belle argumentation. . .

(3) "en France, cette gestion est déterminée par l'Etat, qui fixe la politique et sa réglementation": nous sommes en plein accord avec cette information. Nous l​e martelons sans cesse. Tant que décideurs n'imposerons pas les alternative possibles, des situations similaires se multiplieront. La solution qui consiste à déplacer le problème, en changeant de lieu, ne peut être que temporaire.  En s'appuyant sur cet exemplenous mettons le carton rouge de ce jour aux décideurs qui se sont succédés depuis de nombreuses années s'en s'emparer du problème. posons nous la question pourquoi ? 

 

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Cavam : Coordination des associations de défense des victimes de l'amiante et des des maladies dues au travail